Bonnedonne: la mise au point du Conseil Général

Hautes-Alpes : Clinique médicale de Bonnedonne: Les précisions de Jean-Yves Dusserre et Patrick Ricou

Il ya quelques jours nous faisions le point sur nos ondes sur l'avenir de la clinique Bonnedonne à Saint-Jean-Saint-Nicolas menacé à moyen terme. Elémént nouveau dans ce sujet:les explications de Chantal Eymeoud, Présidente de la Conférence de Territoire des Hautes-Alpes selon laquelle "Il sera difficile d'éviter le déplacement des lits de Bonnedonne vers Gap".

Sur ce sujet sensible pour l'avenir du Champsaur les deux Conseillers Généraux concernés nous ont adressé le communiqué ci dessous :

Il y a quelques jours sur vos ondes, à la faveur d’une interview de Chantal EYMEOUD, Présidente de la Conférence de Territoire des Hautes-Alpes, vous avez largement titré sur la disparition de lits à la clinique de Bonnedonne (St-Jean-St-Nicolas). Nous tenons à rappeler d’une part, qu’il n’y a pas eu d’évolution depuis l’adoption du schéma régional de santé et qu’aucune annonce nouvelle n’a été faite dans ce domaine.
Mettre ainsi de nouveau ce dossier à l’ordre du jour de l’actualité, comme s’il avait évolué est parfaitement malhonnête, si ce n’est dans le seul but de faire peur aux familles et aux personnels de cette clinique du haut-champsaur.

Nous tenons à rappeler également, que nous travaillons aux côtés de l’administrateur provisoire nommé par le tribunal afin de trouver une solution pérenne pour le devenir de cet établissement.
Certes, cet objectif n’est pas facile à atteindre mais la clinique de Bonnedonne a montré sa pertinence et son utilité dans le paysage local et nous nous battons pour trouver des évolutions favorables, tout en espérant être écoutés par le gouvernement et par l’Agence régionale de Santé (ARS).

Jean-Yves DUSSERRE
Président du Conseil Général des Hautes-Alpes

Patrick RICOU
Vice-président du Conseil Général des Hautes-Alpes
Conseiller Général d'Orcières

NDLR: Certes l'enjeu de ce problème est majeur et sensible. Il était donc encore plus de notre devoir d'informer les populations  de l'analyse des risques faites par Chantal Eymeoud fin décembre à notre micro

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