Publié par Jean Marc Passeron le mar, 12/03/2013 - 08:12
Hautes-Alpes/ Vars/ Crévoux - C'est sur ce site ou par D!CI Radio que l'accident de ski de Crévoux a été annoncé vendredi soir. Et c'est justement cette chronologie de l'information qui fait débat. La station de Vars qui exploite le domaine skiable de la petite station voisine de Crévoux a t'elle respectée le Plan de Secours Départemental signé par tous les acteurs en 2012 et en particuliersur le sujet de l'information qui doit être faite des autorités judiciaires?
"Cette intervention pose question" nous a indiqué le Procureur de la République ce lundi.
Rappel des faits:
Comme nous vous l'avons indiqué jeudi un skieur en télémark de 47 ans originaire de l'Ain heurte violemment une souche de bois dans le secteur hors piste de la station de Crévoux dans l'Embrunais Il est évacué sur l'hôpital de Gap par l'hélicoptère du SAF après l'intervention des secouristes de la station de Vars (SEMSEDEV) dont le médecin urgentiste puisque c'est Vars qui gère le domaine skiable de Crévoux.
Il meurt des suites de ces blessures à l'hôpital de Gap.Trsite loi des séries pour Crévoux...
Seulement voila, les enquêteurs ne l'ont appris visiblement que vendredi soir. Le SDIS (Pompiers) n'était en effet pas encore au courant lorsque nous les avons contacté vendredi vers 19h. Et c'est surtout ce point qui pose problème: Les autorités judiciaires n'ont pas ou n'auraient pas été prévenus alors que cela est prévu au Plan de Secours Départemental et visiblement les enquêteurs n'ont pu réaliser les constatations que samedi avec des lieux qui avaient forcément évolués. D'où l'enquête confiée comme l'a annoncé sur Alpes 1 par le Procureur Philippe Toccanier au PGHM de Briançon.
Il y a donc 2 questions:
- une habituelle: y a t'il des responsabilités à rechercher dans cet accident?
- et une deuxième: comment expliquer ce retard d'information judiciaire qui a empeché les gendarmes de lancer leur enquette rapidement aprés l'accident.
Du coté de Vars, le Maire et Président de la SEMSEDEV considère que cette intervention a été exemplaire et que s'ils n'avaient pas fait aussi bien, l'accidenté ne serait peut-être même pas allé à l’hôpital.Il précise par ailleurs que le médecin a téléphoné au centre 15 dés son arrivée sur place.
Jean-Marc Passeron