Publié par Valentin Doyen le sam, 25/05/2013 - 20:19

Hautes-Alpes: Le militaire agressé ce samedi après-midi à la Défense à Paris est basé au 4 ème Régiment de Chasseurs de Gap. Il s'agit d'un jeune militaire : le première classe Cédric Cordier âgé de 25 ans.
Les faits se sont déroulés juste avant 18h ce samedi dans la station RER de la Défense près de Paris. Le militaire était en patrouille dans le cadre du plan Vigipirate, lorsqu'un homme lui a donné un coup de cutter au niveau du cou. Il n'a heureusement été que blessé: "Il a été agressé par l'arrière (...) au niveau de la nuque, du cou", a dit le préfet des Hauts-de-Seine, Pierre-André Peyvel, à des journalistes. "Il a une plaie qui a saigné assez abondamment et il a été évacué vers l'hôpital militaire Percy à Clamart, où il est soigné. Le première classe Cédric Cordier», est dans un état «rassurant, satisfaisant», a confirmé Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense qui a pu échanger avec lui ce samedi soir «très cordialement» dans l'établissement militaire Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) où il a été admis après son agression. «Je lui ai fait part de ma solidarité, de mon soutien, à lui (...) mais aussi à tous les militaires qui aujourd'hui en France ou au Mali ou ailleurs assurent la sécurité des Françaises et des Français. Là c'est parce qu'il est militaire qu'il y a eu agression», a-t-il insisté.
Quant à l'agresseur, il a aussitôt pris la fuite sans pouvoir être identifié mais la police évoque un homme de type nord-africain d'environ trente ans. "L'individu n'a pas pu être repéré ni jusqu'ici rattrapé. Il a pris la fuite aussitôt dans le sens du centre commercial", a déclaré le préfet des Hauts de Seine.
Depuis Addis-Abeba, où il est venu assister au 50eme anniversaire de l'unité africaine, François Hollande a lui aussi réagi à cette agression. Il a refusé de faire tout lien avec le meurtre, mercredi, d'un soldat britannique à Londres."Nous devons regarder toutes les hypothèses. Je ne pense pas qu'à ce stade il puisse y avoir un lien [avec l'agression de Londres]. Nous demandons à tous nos soldats, y compris Vigpirate, de relever encore leur attention et leur vigilance", a-t-il déclaré. En Vidéo ICI
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui s'est donc rendu samedi soir au chevet du militaire agressé à l'arme blanche près de Paris, a affirmé qu'«on a voulu (le) tuer parce qu'il était militaire», et souligné qu'il continuerait avec son collègue de l'Intérieur Manuel Valls à mener «une lutte implacable contre le terrorisme». «On a voulu tuer un militaire parce qu'il était militaire (...). Un militaire qui assure la sécurité des Français dans le cadre du plan Vigipirate», a déclaré le ministre de la Défense devant des journalistes à sa sortie de l'hôpital Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). «Heureusement l'acte criminel n'a pas entraîné de conséquences graves», a-t-il ajouté. Assurant Manuel Valls et la police de «toute (sa) confiance» pour l'enquête et la recherche de l'agresseur, qui était en fuite samedi soir, Jean-Yves Le Drian a poursuivi: «La sécurité des Françaises et des Français c'est un bien imprescriptible, c'est un des fondements de la République, cela ne souffre aucun atermoiement.» Et d'enchaîner: «Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et moi-même, chacun dans nos domaines, nous poursuivons une lutte implacable contre le terrorisme et contre tout acte qui remettrait en cause notre sécurité.» Le militaire en patrouille Vigipirate été agressé samedi à l'arme blanche à La Défense (Hauts-de-Seine) par un homme qui a pris la fuite et dont les motivations restent inconnues.