Orcières : Les investisseurs de la Grande Autane au TGI de Gap

Hautes-Alpes : Les copropriétaires de la Grande Autane devant le tribunal de grande instance de Gap aujourd'hui. Cette résidence de tourisme située à Orcières et fermée depuis quatre an est au cœur d'un véritable cauchemar pour 64 investisseurs privés venus de la France entière. Des propriétaires qui ne touchent plus aucun loyer sur leurs appartements et découvrent petit à petit un complexe hôtelier en ruine, que les défaut de fabrication rendent dangereux et inexploitable. Une nouvelle étude a montré de nouveaux défaut et allongent un peu plus la résolution judiciaire de ce cauchemar économique pour des particulier poussés à bout. 

Cela devait être un placement d'avenir pour assurer le futur de leurs enfants ou s'assurer un revenu complémentaire pour leur retraite... c'est devenu un véritable cauchemar. Quatre ans que les copropriétaires de la Grande Autane à Orcières se battent contre les promoteurs et autres investisseurs de ce complexe hôtelier touristique composé de cinq bâtiments, une piscine et 64 appartements. Quatre ans que la résidence est fermée, raison de sécurité : de trop nombreuses malfaçons ont été constatées et rendent les appartements impossible à louer.

L'opération devait pourtant s'avérer fructueuse pour les copropriétaires. Profitant de la loi de défiscalisation, le dispositif Demessine, ils investissent en 2006 dans ces appartements pour ensuite les louer. Opération intéressante durant les premières années mais qui vire vite au cauchemar.

Aujourd'hui plus aucun loyer n'est payé mais les particuliers doivent poursuivre le remboursement de leurs prêts. Redressements, situation de détresse, depuis quatre ans rien n'avance. Les 64 copropriétaires se trouvent confrontés au mur des assurances et découvrent malfaçon sur malfaçon. Lundi une nouvelle expertise a montré de nouveaux problèmes de construction... repoussant d'autant plus le lancement de la procédure judiciaire.

Et pourtant les copropriétaires de la Grande Autane de baissent pas les bras et gardent en tête une seule envie : pouvoir enfin rouvrir leur résidence qu'ils exploiteront eux-même. Ils se sont regroupés depuis décembre 2010 en SAS, Société par Action Simplifiée pour pouvoir gérer eux même leur résidence et en finir avec les promoteurs. Prochaine étape pour les 64 copropriétaires : le 19 juin prochain. Ils seront entendus par le Tribunal de Grande Instance de Gap dans cette affaire.

TF1 y a consacré un sujet hier à 13 h:50 (à +18')