Queyras : le torchon brûle entre la régie et le syndicat mixte

Hautes-Alpes : Vous le savez les stations du Queyras font face à de très lourds déficit, plus de 300 000 euros et la situation inquiète les acteurs économiques du territoire. La semaine passée, le Conseiller Général qu Queyras proposait la dissolution de la régie qui gère les stations et la reprise en direct de la gestion par le syndicat mixte. Une réunion doit se tenir mardi prochain pour aborder la question. Aujourd'hui, c'est la régie qui monte au créno. Son président, Dominique Allais, demande aujourd'hui dans un courrier au syndicat d'étudier ses propositions. 

Selon lui, "le torchon brûle" entre la Régie et le Syndicat Mixte et il pointe des "divergences profondes entre les deux structures", notamment concernant les politiques d'investissement, la gestion et la politique de projection sur les stations. Dominique Allais qui dénonce les baisses d'aide du Conseil Général (qui sont passée de 90 à 50% en quelques années) et l'augmentation soudaine de la redevance demandée à la Régie alors même que celle-ci doit subvenir à des coûts de fonctionnement élevés.

Selon le président de la Régie, le tandem Syndicat Mixte/Régie est "à bout de souffle". Il propose ainsi la création d'une société Publique Locale (SPL), statut créé en 2010 par le gouvernement et expérimentée en Isère pour les stations d'Oz et Vaujany. Et Dominique Allais de préciser : "Ce projet de SPL pour le Queyras a été étudié budgétairement : elle reprendrait le passif et l’actif de la Régie et du Syndicat mixte. La mise en place d'un business plan sur quinze ans, avec un modèle économique bénéficiaire, permet un équilibre de fonctionnement dès la première année et un recouvrement des dettes au bout de cinq ans". Le président de la Régie appelle aujourd'hui le Conseil général Jean-Louis Poncet a saisir cette nouvelle solution et dénonce la sourde oreille du président du Syndicat Mixte.


 

Queyras