Publié par Anonyme (non vérifié) le sam, 26/10/2013 - 11:32

Hautes-Alpes: L'Invité D!CI Paul Dijoud au micro de Jean-Marc Passeron. A la veille de la présentation officielle du parcours du Tour, Paul Dijoud met les pieds dans le plat. Le maire des Orres explique que l'épreuve, ne rapporte pas autant que ce que l'on veut bien croire. Quand les commentateurs mettent en avant bien plus la course que les territoires traversés. Paul Dijoud n'est donc pas contre le passage du Tour dans le Département, mais pour lui, il ne faut pas dépenser plus que de mesure pour le faire venir. Pour l'ancien député-maire de Briançon, il s'agit plus d'une animation que d'une action de promotion sauf à ce que ce soit "celle des hommes politiques" sous-entend le maire des Orres.
Paul Dijoud, avant de partir, met l'Embrunais devant ses responsabilités . Avant de partir et de passer la main à la tête de la municipalité des Orres, l'ancien ministre et ambassadeur et maire des Orres a appelé à appelé les élus de l'Embrunais à prendre conscience de la nécessité d'accompagner la station dans sa relance.
Au micro de Jean-Marc Passeron, Paul Dijoud a expliqué que tous les efforts réalisés ces dernières années avaient porté leur fruits avec une station redevenue contemporaine et qui a largement amélioré ses équipements et son accueil tout en créant 5 000 lits supplémentaires. Seulement voilà, la commune aujourd'hui « est à bout » et ne peut plus assumer tous les services et charges qui accompagnent la croissance de la station. Et Paul Dijoud de rappeler que Les Orres c'est 516 habitants pour 16 000 lits de station et 800 emplois directs et indirects dans l'Embrunais. C'est donc à la com' de com' de l'Embrunais à prendre conscience qu'elle doit aider les Orres, économiquement, d'autant plus que les Orres génèrent 600 000 euros de taxe professionnelles dont la communauté de communes reçoit une bonne partie de ces 600 000 euros dont la commune ne voit guère la couleur. A part le Département, et la Région, on a été pratiquement pas été aidé dans la relance de la station », dit Paul Dijoud qui a l'impression d'avoir réalisé cela « dos au mur ». Cela n'enlève rien à la « profonde amitié » qu'il porte à ses voisins élus.
Plus largement, l'ancien député-maire de Briançon s'est exprimé également sur le regard de l’État qui vise à encourager des regroupements de stations. « Ce n'est pas aux politiques de gérer les stations explique en substance Paul Dijoud, selon lequel une station doit être géré comme une entreprise et ne doit pas être soumise aux aléas de la « petite politique locale ».
Quand à l'idée de regrouper les stations évoqué par le préfet et évoqué par Pierre Eyméoud de regrouper les stations de Crévoux, Les Orres, Vars, Risoul et même Réallon « il aurait fallu le faire il y a 30 ou 40 ans ». Aujourd'hui, il faut regarder la réalité en face « les stations sont fortement concurrentes », et puis « encore faut'il savoir pour quoi faire ». Même si, il faut apprendre à aller faire la promotion ensemble sur les marchés extérieurs comme en Ile-de-France.
Et Paul Dijoud de redire, comme il nous l'avait confié ce printemps, son étonnement lorsqu'il voit les pouvoirs publics apporter des financements conséquents aux stations villages en oubliant au passage les difficultés des plus grandes qui font pourtant l'économie du territoire. « Il faut retrouver de la cohérence ».
Quand à l'avenir, la page des Orres est au bout du compte une petite page dans son parcours... elle se tournera dans six mois et il compte boen passer la main à Pierre Vollaire actuel adjoint à Gap. Mais c'est bien connu, on ne se change pas, l'Embrunais Paul Dijoud entend bien encore s'investir tant qu'il le pourra, plus forcément pour les Hautes-Alpes « au service des hommes et dans la ligne de son idéal ».