Hautes-Alpes : Une mère de famille comparaît devant les Assises de Gap pour le meurtre de sa fille

Hautes-Alpes : Le drame de Vars devant les Assises de Gap lors de la session de Printemps. Une concierge de 55 ans comparaît pour avoir étranglé et dissimulé le corps de sa fille dans le vide sanitaire de l'immeuble dont elle avait la charge à Vars. 

Une querelle qui fini par tourner au drame familial. C'est ce qui conduit Saïda Abouhachem devant la Cours d'Assises de Gap à partir de lundi. Cette concierge de 55 ans est accusée de meurtre. Gardienne d'immeuble  dans le hameau de Vars-Les Claux, elle est soupçonnée d'avoir étranglé sa fille puis dissimulé son corps dans un local technique de la résidence dans laquelle elle travaillait.
Des faits qui restent encore à préciser mais qui se sont déroulés entre le 8 et le 10 août 2011. La mère de famille a alors une violente dispute avec sa fille âgée de 18 ans vraisemblablement à propos des relations intimes qu'aurait eu la jeune femme avec son petit ami. Suite à cette dispute, Saïda Abouhachem, étrangle sa fille avant de se débarrasser du corps et de prendre rapidement la fuite.

Selon les éléments de l'enquête c'est l'un des frères de la victime, inquiet de ne pouvoir joindre ni sa sœur ni sa mère, qui prévient la police, le 15 août, entraînant l'ouverture d'une enquête pour disparition inquiétante. Ce n'est qu'une dizaine de jours plus tard que les gendarmes retrouvent la suspecte dans un hôpital de Lyon,  admise après un seconde tentative de suicide. Désorienté elle confie alors aux gendarmes avoir commis un acte « tragique » et explique avoir étranglé sa fille avant de révéler l'endroit où elle a caché le corps.L'enquête confirme rapidement les aveux de Saïda. Quelques jours avant son arrestation, la mère de famille appelle l'employeur de Marina, serveuse dans un snack pizza de la station, pour excuser l'absence de sa fille malade. Puis prévient son propre patron qu'elle ne pourra pas venir travailler. C'est alors que commence le périple de Saïda qui se rend en Suisse chez une amie et avoue avoir fait « une grosse connerie ». Elle tente par deux fois de mettre fin à ses jours avant d'être interpellée.
Saïda Habouachem encoure jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.

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