Publié par Valentin Doyen le ven, 06/06/2014 - 10:29

Hautes-Alpes: Décidément, cette réforme des rythmes scolaires a du mal à passer dans certaines communes. On vous a parlé récemment du cas de Gap où certains parents se sentent dans le flou. Certains parents de Tallard aimeraient également avoir quelques précisions au sujet de la mise en place de cette réforme à partir de la rentrée scolaire 2014. Mais dans le Champsaur, l'histoire prend une autre tournure. En effet selon certains parents d'élèves, la Municipalité de Poligny refuserait tout simplement de mettre en place cette réforme. "La commune de Poligny et celle du Noyer (école commune) avaient décidé d'appliquer cette réforme à la rentrée prochaine, et lors du dernier conseil municipal de la mairie de Poligny celui ci a voté massivement pour une non application de cette réforme. Ceci sans aucune concertation avec la commune du Noyer (qui jusqu'à lors était associée à toutes les décisions) et sans aucune concertation avec les parents d'élèves" déclare Céline Girard, maman d'élève. Avant de poursuivre : "Un total revirement de situation puisque lors de la dernière réunion entre les deux mairies et 2 délégués des parents d'élèves il avait été décidé l'application de cette réforme; des jours ,des horaires et des intervenants ayant été trouvés". Jointe par téléphone, la Municipalité du Noyer regrette cette décision. "Il est vrai que depuis les élections municipales et le changement de maire à Poligny, nous avons du mal à échanger ensemble" déclare Renée Nouguier, la Maire du Noyer. Pour l'heure, nous n'avons pas réussi à joindre la Municipalité de Poligny. En tout cas, les parents d'élèves ainsi que les représentants de la commune du Noyer ont rendez vous pour un mouvement de contestation à la permanence de la maire de Poligny ce vendredi à 18h00.
Rectification : "La commune de Poligny a voté pour appliquer la réforme mais elle va le faire de la pire façon que ça soit pour nos enfants malheureusement. Ce que veulent les parents d'élèves c'est trouver une solution adaptée pour leurs enfants et pouvoir discuter avec la municipalité. Le but n'étant pas de "mettre du lait sur le feu" déclare Céline Girard
