Publié par Jean Marc Passeron le mer, 13/08/2014 - 20:47

2 des 3 cordées bloquées par la neige dans les Écrins ont été sortie d'affaire par les CRS. 2 hollandais sont encore bloqués ce soir dans "barre Noire" devraient aussi être évacués par les secouristes qui interviennent depuis hier dans des conditions très délicates. Il est en effet tombé plus de 40 cm de neige à 3500m.
Les secouristes d'abord engagés aux Bans sont parvenus à établir un contact avec la cordée composé d'une jeune femme de 20 ans et d'un jeune homme de 27 ans avant de parvenir ce soir à les sortir d'affaire. Une autre cordée était de son coté bloquée depuis hier à quelques longueurs du sommet de la Meije, en face nord.
autant de personnes qui ont passé une nui en pleine tempête
Reste donc le cas de ces 2 alpinistes hollandais bloqués dans Barre Noire à proximité de la barre des Écrins au dessus du Glacier Noir. Les secouristes sont au dessus d'eux et essayent de les remonter. Il sont en bonne santé et un contact direct a été établi avec eux .
On le sait la journée a été dramatique pour la montagne.: 6 personnes ont trouvé la mort dans le massif du Mont Blanc.
Le corps du sixième membre d’une cordée dans le Mont-Blanc a été trouvé dans une crevasse, a annoncé mercredi le préfet de Haute-Savoie lors d’une conférence de presse, après la mort des cinq autres alpinistes.
Le préfet, Georges-François Leclerc, a par la suite précisé que la sixième victime était morte.
Cinq membres d’une cordée de l’UCPA avaient auparavant été retrouvés morts eux aussi dans le massif du Mont-Blanc, l’un des plus graves accidents depuis dix ans dans les Alpes françaises survenu mardi dans des circonstances encore floues.
Quatre hommes et une femme, âgés entre 30 et 40 ans, participaient à un stage de deux semaines organisé par l’UCPA (Union nationale des centres sportifs de plein air), accompagnés par un guide. Cinq corps sans vie ont été retrouvés, dont celui du guide, âgé de 40 ans, réputé pour sa «rigueur professionnelle», selon une source locale.
Les six alpinistes étaient partis mardi matin pour l’ascension de l’Aiguille d’Argentière (3 901 mètres) et devaient regagner le refuge éponyme entre 14 heures et 16 heures. «Pierre était un guide expérimenté, qui fait cette course tous les 15 jours. Ils sont partis à 4 heures dans de très bonnes conditions», a expliqué à l’AFP le gardien du refuge, Fred Laurenzio.
«Ne les voyant pas revenir à 17 heures, on a décidé d’appeler le Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix pour faire une reconnaissance, sans appel d’urgence», a-t-il ajouté. Selon lui, une perturbation est arrivée à 18 heures, «qui a masqué le sommet de l’aiguille», un sommet du massif du Mont-Blanc. «Les secours n’ont pu intervenir avec l’hélicoptère jusqu’au sommet et ils n’ont rien repéré», a-t-il dit, malgré des recherches jusqu’à 22h30.
Mercredi dès 8h30, quatre gendarmes ont repris les recherches au sol, faute de pouvoir approcher le sommet en hélicoptère «en raison du mauvais temps», a expliqué le secrétaire général de la préfecture de Haute-Savoie, Christophe du Payrat.
Déjà six morts en juillet
A 9 heures, les corps de cinq membres de la cordée étaient retrouvés sans vie, entre 3 500 et 3 700 mètres. On ignore pour l’instant s’ils ont été victimes d’une avalanche ou si la cordée a dévissé.
«Sur le bassin de l’Argentière, il n’y a pas de réseau, c’est une zone noire au niveau de la transmission des secours par mobile», a déploré le gardien du refuge. «S’il y a un petit problème, ça peut se transformer en très gros problème car il faut descendre et rejoindre le refuge par ses propres moyens pour déclencher un secours», a-t-il dit.
«Là, on ne sait pas quel problème il y a eu, mais c’est un problème qui les a forcés à essayer de descendre de nuit», a souligné le gardien. Pour lui, «là où on les a trouvés, ça veut dire qu’ils ont fait 400 mètres de chute sur une pente à 40 degrés».
Selon un décompte de l’AFP, six alpinistes avaient déjà trouvé la mort dans le massif du Mont-Blanc entre le 15 et le 30 juillet, dont deux Irlandais, deux Finlandais, un Allemand et un Français. Cet accident est un des plus graves des dix dernières années dans les Alpes françaises.
En juillet 2012, neuf alpinistes suisse, allemands, britanniques et espagnols avaient été tués par une avalanche au Mont Maudit dans le massif du Mont-Blanc.
En août 2008, huit alpinistes (trois Suisses, un guide autrichien et quatre Allemands) avaient également péri dans une avalanche à la suite de la chute de séracs (blocs de glace) au Mont-Blanc du Tacul, sur une voie d’accès au Mont-Blanc. En juin 2011, six alpinistes avaient fait une chute mortelle dans le massif des Ecrins (Hautes-Alpes).
Entre 1990 et 2011, les registres de la gendarmerie recensent 256 accidents ayant causé 74 morts et 180 blessés rien qu’entre le refuge de Tête Rousse (3 167 mètres) et le refuge du Goûter (3 835 mètres) sur la voie d’accès normale au Mont-Blanc.
AFP