Publié par Valentin Doyen le ven, 05/09/2014 - 15:58

"Les lois, on ne s'asseoit pas dessus". Ces mots, ce sont ceux d'un représentant du personnel de la Ville de Gap, syndiqué CGT. Dans une lettre envoyée cette semaine au Préfet des Hautes-Alpes Pierre Besnard, des membres du personnel dénoncent "une gestion humaine catastrophique de la Ville". Dans ce courrier, on peut y lire aussi que la Municipalité n'aurait pas respectée certaines lois. "L'autorité territoriale présente, avant le 30 juin de chaque année paire, à chaque comité technique placé auprès d'elle, un rapport sur l'état de la collectivité, de l'établissement, du service ou du groupe de services dans lequel ce comité a été créé".
Au sujet de la réforme des rythmes scolaires, la CGT monte également au créneau et écrit au Préfet: "La réforme des rythmes scolaires se met donc en place à la ville de Gap en impactant le personnel municipal sans que le comité technique paritaire n'ait pu, ni débattre ni émettre un avis. Or celui-ci est obligatoire, préalablement aux décisions relatives à l'organisation et au fonctionnement des services, et notamment les services suivants : éducation, animation, sports, culture, centres sociaux, CCAS..."
Enfin, la lettre évoque aussi "une gestion humaine délaissée". On peut y lire "le non remplacement des absences (maladies, retraite, départs de la collectivité), c'est pour ceux qui restent, dans un premier temps de la désorganisation, de la surcharge arbitraire de travail, qui à leur tour peuvent engendrer du mal être et de la souffrance au travail tant dans le personnel d'exécution que d'encadrement. En conséquence, nous affirmons éqalement que certains de nos collègues sont victimes de risques psycho-sociaux d'une gravité avérée".
Joint par téléphone, un membre de la CGT nous a confié que les employés "attendaient avec impatience la réponse du Préfet pour le respect des lois de la République".
