Hautes-Alpes : 170 militaires Gapençais en Centrafrique et au Tchad jusqu'à la mi-octobre

Hautes-Alpes : 170 militaires du 4e RCh de Gap sont actuellement déployés en opérations extérieures sur le continent africain. 100 militaires du 3e escadron "Le Gaulois" sont à Bangui et dans l'ouest de la République centrafricaine dans le cadre de l'opération Sangaris de maintien de la paix et de désarmement des milices armées. Le colonel Armel Dirou, chef du 4e RCh est à la tête de l'état-major sur l'ouest du pays. Un commandement stratégique à la tête du groupement tactique. Le 4e RCh également représenté au sein du GTIA de Boissieu. 70 autres militaires Alpins sont au Tchad. Ils rentreront en principe mi-octobre après près de 5 mois d'opération en extérieur.

Le GTIA contrôle une zone dont la superficie équivaut au quart de la France. Il se compose de deux pelotons blindés du 3e escadron, de la 4e compagnie du 2e REP, et deux sections d’infanterie dont une d’appui de la 1ère compagnie du 7e BCA. Le GTIA travaille en étroite coopération avec les forces de police locale et les éléments de la Minusca. Il a ainsi permis un rétablissement notable des flux d’approvisionnement en direction de Bangui. Les soldats du 3e escadron positionnés à Bossangoa, au nord-ouest de la Centrafrique, sont en contact permanent avec la population et parviennent à obtenir des renseignements pour lutter activement contre les groupes armés terroristes. Les rencontres régulières avec les autorités locales permettent au chef de peloton  d’expliquer la raison de la présence de la force Sangaris et de rappeler l’intérêt et l’importance de l’application des mesures de confiance. Les opérations lancées jusque-là ont toutes été couronnées de succès et ont porté des coups sévères aux groupes armés qui écument la région. Il est à noter également la participation du soutien logistique commandé par le capitaine Schillinger. Quant aux GCM du régiment, ils ont effectué une auto-relève du détachement intégré au sous-groupement aéromobile de l’opération Sangaris.

Dans le même temps, au Tchad, les deux autres pelotons du 3e escadron commandés par le capitaine Coulongeat, ainsi qu’une vingtaine de militaires de l’escadron de commandement logistique (ECL) ont été projetés à N’Djamena. Ils sont engagés au cœur du nouveau dispositif militaire fançais qui permet une approche régionale des opérations dans la bande sahélo-saharienne (BSS). Si les missions actuelles au Tchad sont ingrates, les chasseurs du 4 et du 7 les remplissent avec une rigueur digne d’éloge. Assurant la garde du camp Kosseï, ils sont aussi en mesure d’évacuer les ressortissants français du Tchad si une situation de crise se déclenchait.

Crédit photos : État-major de l'armée - Service de communication

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