Hautes-Alpes: Pas d'école, ni collège le lundi 6 octobre au matin: Les maires "furax"

Pas content mais alors pas content du tout les maires des Hautes-Alpes qui ont appris leurs directeurs d'école qu'ils devraient s'occuper des enfants le lundi 6 octobre au matin.

Le communiqué de Jean-Michel ARNAUD Président des maires des Hautes-Alpes

 

Pas d’école le lundi matin 6 Octobre 2014 : L’Education Nationale demande encore aux communes de s’organiser !
Vendredi 19 Septembre 2014, Les directeurs d’école ont été informés par l’Inspection Académique qu’à la demande de la Ministre de l’Education Nationale, les enseignants n’accueilleront pas les élèves le lundi matin 6 octobre 2014 afin de travailler en concertation.
A leur grande surprise, les maires ont été informés par les directeurs d’école de cette décision : pas d’école le matin du 6 octobre : « La mairie devra se positionner clairement sur sa propre organisation (maintien de la garderie, de la restauration)… ».
Cette décision est une nouvelle fois contestable tant sur la forme que sur le fond. Les services de L’Education Nationale n’ont même pas pris le soin de contacter les Maires directement, laissant les directeurs annoncer cela, aux équipes municipales. De plus, encore une fois, nous assistons à une décision unilatérale de l’Etat qui oblige les maires à se positionner dans l’urgence comme sous-traitant de l’Etat.
Mettre en place une garderie, ce sont des moyens humains à déployer et des coûts supplémentaires pour les communes. Avec de tels agissements, les maires se sentent, encore une fois, pris en otages, entre des parents d’élèves sans solution de garde et l’Education Nationale qui impose son fonctionnement en supprimant une demi-journée de classe quelques semaines seulement après la rentrée, avec des répercussions directes sur l’organisation et sur les finances locales.
Après la mise en place de la réforme des rythmes scolaires et les couts induits pour les collectivités, cette nouvelle situation de fait démontre l’attitude singulière de l’Etat à l’égard des collectivités territoriales considérées comme de simples sous-traitants.