Publié par Anonyme (non vérifié) le ven, 26/09/2014 - 21:09

L’INSEE vient de publier ce vendredi une étude sur les Hautes-Alpes. Tous les secteurs sont passés au crible, D!CI vous donne les chiffres clés à retenir !
44% des Hauts-Alpins vivent en milieu rural. À cela il faut comprendre que la quasi-totalité des habitants de la zone vit à l’extérieur des villes.
Un chiffre compréhensible puisque les forêts et les montagnes recouvrent 83% du territoire.
8ème département le plus attractif de France ! Une bonne position appuyée par une augmentation démographique, particulièrement dans le bassin gapençais où vivent 45% des Hauts-Alpins.
Les jeunes quittent la région en nombre, ils ne représentent que 18% de la population. Les études en sont la raison principale puisqu’ils rejoignent principalement les universités d’Aix-Marseille ou Grenoble. Chez les séniors, la tendance est inversée puisqu’ils proviennent à 80% d’Aix/Marseille et de Paris.
Côté travail, en 2010, 46% des emplois se trouvaient dans la région gapençaise pour un total de 58300 emplois. Ce sont les secteurs de la construction et de l’action sociale qui contribuent à la croissance de l’emploi. Ces onze dernières années, les navettes avec l’extérieur ont bondi de 35% et desservent principalement Aix/Marseille, et Grenoble.
Cinq employeurs se placent en tête de l’embauche dans le département. On retrouve les hôpitaux de Gap, Briançon, Laragne, le Conseil général et la Ville de Gap.
Autre particularité, toujours dans le secteur de l’emploi, le salaire. Les revenus haut-alpins sont en général moins élevés que dans le reste de la région. Le salaire médian s’élève à 1.542€ par mois. Une précarité assez élevée, en témoignent les jeunes de 18-24 ans en CDD à hauteur de 20,3%…
Dernier point, concernant l’agriculture. 5% des actifs évoluent dans le secteur primaire, représentants à eux-seuls une couverture de 15% du territoire. Les Hautes-Alpes sont le troisième département pour la production de poires et le 9ème pour les pommes. L’exploitation fruitière représente 43% de l’agriculture haut-alpine. Les exploitations, elles, se consacrent à l’élevage ovin à hauteur de 40%.
