Publié par Adrien CITEAU le lun, 03/11/2014 - 11:05

Le monde du Hockey en deuil. Ce samedi soir, lors du match de 2e division entre Dunkerque et Reims, un enfant de 8 ans a été heurté à la tête par un palet. Ce même palet était sorti de l'aire de jeu pour atterrir dans les tribunes. Le petit Hugo a été touché derrière l'oreille et a fait un arrêt cardiaque. Réanimé par le président du club de Reims, chirurgien dans sa vie professionnelle, les secours l'ont emmené à l'hôpital de Dunkerque puis dans le service réanimation de Lille, où il est décédé ce dimanche matin, nous rapporte le compte Twitter des Corsaires de Dunkerque.
A la sortie de la patinoire, les spectateurs étaient en pleurs. L'enfant était licencié au club de Dunkerque. Un des arbitres, boulversé, était réconforté par un de ses collègues, alors que le gardien Marc-André Martel était désorienté, nous rapporte la Voix du Nord.
Le palet serait sorti de l'aire de jeu à un endroit où il n'y a pas de protection de plexiglas. Une enquête est en cour pour déterminer les circonstances du drame.
Le match a été arrêté à près de 3 minutes de la fin et reporté à une date ultérieure.
Luc Tardif, le président de la Fédération Française de Hockey sur glace s'est exprimé sur D!CI. Le président déplore ce drame survenu ce samedi soir lors du match Dunkerque-Reims et qui a vu le décès d'un jeune spectateur de 8 ans. Luc Tardif évoque également les problèmes de sécurité qui vont être soulevés par le résultat de l'enquête :
Ce drame qui s'est déroulé ce samedi soir à Dunkerque. Un enfant de 8 ans est décédé après avoir reçu un palet dans la tête. Le monde du hockey est sous le choc. Les circonstances de l'accident restent à déterminer, mais déjà, les policiers ont notés l'absence de plaque de plexiglas sur les coté latéraux de la glace.
Sa mort soulève de nombreuses questions. Comment protéger efficacement les spectateurs ? Il n'existe pas de miracle à part recouvrir entièrement la patinoire de plexiglas. Dans les Hautes-Alpes, les patinoires de Gap et Briançon sont correctement cerclés. Mais "on n'est jamais à l'abri" selon Eric Peythieux, adjoint à la mairie de Briançon nous en dit plus :
