Publié par Adrien CITEAU le lun, 03/11/2014 - 07:10

La réforme sur les rythmes scolaires fait encore parler d'elle à Gap. C'est en effet ce lundi, jour de rentrée des élèves après les vacances de la Toussaint, que doivent se mettre en place les activités périscolaires à Gap. La mairie a diffusée avant les vacances un cahier des activités périscolaires effectif dès ce lundi. On peut y trouver des ateliers de pré-cinéma d'animation, de fabrication de fresque, d'apprentissage de langue étrangère, de sport, du chant, de la culture musicale... Les activités sont affichées dès ce lundi dans les écoles.
Avant l'été, la mairie n'avait toujours pas pris de décision concernant la réforme et demandait un délai supplémentaire pour appliquer la réforme. Un retard qui a contraint l'inspecteur d'académie Philippe Maheu à trancher les nouveaux horaires des écoles.
La situation était obscure quelques jours encore avant la rentrée scolaire 2014, Roger Didier, le maire, avait annoncé début septembre que la mairie travaillerait sur les activités jusqu'au 16 ocotbre avec les personnes concernées. A la grande stupeur des parents, les enfants n'ont pas été pris en charge correctement après la fin des cours à 15h45. Pas d'activités proposées, pas d'informations sur le personnel encadrant. On se souvient de la disparition d'un enfant à la sortie de l'école Beauregard de Gap qui avait échappé à la vigilance des personnels. La maman avait stipulé que l'enfant ne pouvait pas sortir non accompagné. Il avait finalement été retrouvé dans le parc voisin une heure après.
Les parents d'élèves et les syndicats n'étaient pas restés sans rien faire. Début octobre, ils ont manifestés devant la mairie de Gap pour se faire entendre. 1200 familles gapençaises avaient d'ailleurs signés une lettre ouverte adressée au maire Roger Didier.
Aujourd'hui, la seule question qui se pose est la suivante : qu'est-il advenu de l'aide financière de l'Etat et de la Caisse des allocations familiales durant le mois de septembre et d'octobre ? Alors que l'Etat apporte 50 euros annuellement par enfant, que les communes rurales ou sensibles bénéficent de 40 euros supplémentaires, et que la Caisse d'allocations familiales ajoute 53 euros si les communes organisent des activités périscolaires, qu'en est-il à Gap? Selon toute vraisemblance, l'Etat a apporté sa contribution, mais la mairie de Gap n'a pas dû profiter des 53 euros de la Caisse d'allocations familiales puisqu'elle n'a pas organisée d'activités. La Ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a encore déclarée cette semaine à Marseille ne pas vouloir que "l'Etat continue à verser des financements à des communes qui n'organisent pas de périscolaire" pour l'année 2015.
