Hautes-Alpes : Un impôt supplémentaire mis en place par l'Agence de développement économique et touristique

Hautes-Alpes : La création officielle de l'ADDET – Agence départementale de développement économique et touristique. Elle aura lieu officiellement lors de la prochaine séance plénière au Conseil général, le 28 novembre prochain. Mais sera présentée en avant-première ce soir lors de la nuit du tourisme qui se tiendra au Quattro à Gap. Alors quoi de neuf dans cette toute nouvelle structure qui chapotera à la fois, le comité départemental du tourisme et l'agence Hautes-Alpes Développement ? Dossier D!CI TV signé Samir Mathieu.

Pas grand chose de neuf, si ce n'est un rassemblement des moyens actuellement déployé par le Département pour promouvoir le tourisme et l'activité économique. Une fusion des deux structures actuelles qui doit permettre de rationaliser l'action globale du Département pour redresser l'activité touristique et donc économique des Hautes-Alpes. Un enchaînement logique des choses selon Jean-Yves Dusserre, selon le président du Conseil général et sénateur des Hautes-Alpes. Car le bilan sur les 10 dernières années est relativement mauvais. Les Hautes-Alpes, c'est 2,6 millions d'annuités perdues. Et une dépense moyenne par touriste parmi les plus basses du quart sud est de la France avec seulement, 48,50 euros de dépenses journalière pour les visiteurs. Un progrès toutefois selon Boris Perdigon, selon le président de l'Union pour les entreprises du 05. Les axes de développement sont les mêmes que ceux précédemment mis en avant par le CDT (Comité départemental du tourisme) avec des  sites dits stratégiques : les Grands Cols, la Route Napoléon, Serre-Ponçon, Mont-Dauphin et les fortifications Vauban, Notre-Dame-du-Laus, Pelvoux-Vallouise, Les Écrins et le Valgaudemar, Gap et Tallard pour l'aéronautique, le Pic de Bure pour l'astronomie, le Queyras pour ses villages de caractère ou encore le Buëch pour ses cours d'eau et ses villages pour les principaux. Reste, une grande nouveauté, et cela risque de ne pas être la plus populaire : l'instauration d'un impôt supplémentaire qui sera collecté par le département. Cet impôt baptisé taxe départementale additionnelle à la taxe de séjour déjà existante. Une aberration selon Marc Gueydon, le président du syndicat des hôteliers, cafetiers et restaurateurs des Hautes-Alpes. Rappelons que le tourisme pèse 1 milliard d'euros par an et représente 9 000 emplois.