Expulsion d'un jeune de 18 ans: les associations pointent du doigt le Préfet des Hautes-Alpes et la Police de Gap

Grosse mobilisation ce lundi matin à Marseille, à l'appel de plusieurs associations qui défendent les personnes sans-papiers. Abdellah, jeune homme de 18 ans, a été contrôlé le 10 décembre dernier à Gap. Sans papiers, il a donc été conduit au centre de rétention de Marseille. Selon plusieurs collectifs, le Préfet des Hautes-Alpes, Pierre Besnard, lui aurait délivré une obligation de quitter le territoire. Colère des associations, notamment de Mille Babords et d'Éducation Sans Frontières 13 qui manifestaient ce lundi matin devant le TGI de Marseille au l'audience devant le Juge des Libertés et de la Détention se déroule. Jointe par téléphone, l'association Mille Babords, explique " que ce jeune est arrivé seul en France, mineur et qu'il est aujourd'hui scolarisé en CAP Menuiserie au Lycée professionnel privé La Cabucelle, à Marseille". Selon ces associations, sa place "est donc en France, avec des papiers".

L'Association Éducation Sans Frontières 13 rajoute que "les circonstances de l'interpellation sont plus que limites". Selon l'une de ses représentante, "Abdellah est venu en aide à un ami malade, en se rendant au commissariat de Gap qui l'a très rapidement envoyé sur les roses. C'est une fois qu'il était à l'hôpital de Gap avec son ami mineur que les Policiers l'ont contrôlé".

Selon nos informations, plusieurs encadrants du Lycée la Cabucelle à Marseille apportent leur soutien au jeune toujours placé en détention.

De son côté, la Préfecture des Hautes-Alpes n'a pas souhaité communiquer sur ce sujet.

Gap