Louve blessée dans le Queyras : elle est soignée mais ne sera pas relâchée

Hautes-Alpes : en août dernier, une jeune louve d'une dizaine de kilos avait été retrouvée dans le département, grièvement blessée, au point que ses jours soient en danger. La préfecture avait confirmé la découverte de l'animal et son placement dans une clinique vétérinaire pour des soins.

La FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) s'était insurgée de ce placement.

Aujourd'hui, on apprend que la louve est hors de danger, mais qu'elle ne réintégrera pas son milieu naturel. 

L'association CAP Loup, qui défend le canidé, vient de publier un communiqué en évoquant un courrier du Préfet. "Dans sa réponse, le préfet indique que la louve est aujourd’hui « totalement rétablie », qu’ « au bout de presque 6 mois de captivité, cet animal est en forme physique mais ne peut être remis en liberté », qu’il sera placé dans un « parc de vision », et enfin qu’il ne sera pas décompté du plafond d’individus pouvant être tués pour la saison en cours.

Pour justifier sa décision de ne pas relâcher cette louve en parfaite santé, le préfet affirme que « sa rencontre éventuelle avec une meute constituée lui serait certainement fatale »."

L'Association CAP Loup demande aujourd'hui le retour de cette louve dans son milieu naturel.

Loup