Publié par Samir MATHIEU le mer, 25/03/2015 - 18:42

Alpes de Haute-Provence : 18h30. Une messe a été célébrée au gymnase de Seyne-les-Alpes ce mercredi à 17h30 en présence de nombreuses personnalités et élus de la région. Notez et vous l'apprenez sur D!CI, une première famille est arrivée cet après-midi à Seyne-les-Alpes. D'autres devraient arriver ce jeudi au matin. Plusieurs sont aussi à Digne-les-Bains.
Le BEA (Bureau d'enquête accident) a révélé que la boîte noire retrouvée ce mardi est très abîmée, et qu'elle contient bien un fichier audio, qui va être analysé. Pour l'instant, il n' a pas été décrypté. La seconde boîte noire n'a pas encore été retrouvée.
François Hollande a précisé, au cours de son intervention, que "tout sera mis en oeuvre afin de remettre aux familles les corps. La France apportera un soin tout particulier pour que les familles qui viendront soient soutenues, je veux exprimer ma gratitude aux personnes qui se dévouent depuis hier".
Finalement, ce sont une quinzaine de pays qui sont concernés par ce drame. Il y avait 72 Allemands, 51 Espagnols, 3 Kazakhs, 3 Britanniques, 2 Argentins, 2 Australiens, 2 Iraniens, 2 Japonais, 2 Vénézuéliens, 1 Belge, 1 Colombien, 1 Danois, 1 Américain, 1 Israélien, 1 Néerlandais. Le Maroc et le Mexique sont aussi concernés.
16 heures : François Hollande, Angela Merkel et Mariano Rajoy se sont recueillis au Vernet au plus près du site du crash de ce mardi. Les chefs d'État ont rendu hommage aux victimes. Sur place, l'enquête se poursuit. Reportage à retrouver dans le JT D!CI TV.
16h10 : Libération se pose la question sur son site internet : et si la meute de loup présente dans le secteur s'en prenait aux corps des victimes ? La question, choquante au premier abord, a toutefois lieu d'exister, même si la réponse est "peu probable" selon un responsable régional de l'office national de la chasse et de la faune sauvage. Yannick Léonard a répondu à nos confrères de France Télé expliquant qu' "il y a déjà une ressource alimentaire conséquente, surtout d'ongulés sauvages : chamois, chevreuils, sangliers. En plus, avec tout le monde présent sur le site, les hélicoptères, les animaux vont surtout fuir et s'en tenir éloignés".
15:15 Le maire de Seyne-les-Alpes, Francis Hermitte, fait le point pour D!CI TV sur l'accueil des familles des victimes du crash aérien. Au lendemain de la catastrophe, Francis Hermitte rappelle que tout sera fait pour permettre au mieux l'accueil et la prise en charge des familles. Francis Hermitte.
15:05 On fait le point à présent avec le commandant du PGHM de Jausiers, Yves Naffrechoux, qui vient de rencontrer le Président de la République à Seyne. Il nous explique où en sont les recherches et l'enquête sur ce site particulièrement escarpé.
14h30 : Une soixantaine de militaires du 4RC de Gap ont été réquisitionnés par la préfète pour prendre part aux opérations sur le site du crash. Ils vont déployer des véhicules articulés chenillés pour transporter des secours dans la zone du crash.
14h20 : Le président de la République François Hollande et la Chancelière allemande, Angela Merkel, et Mariano Rajoy, Premier ministre espagnol, viennent d'arriver à Seyne-les-Alpes. Cet après-midi, ils vont rencontrer les familles des victimes du crash, et se rendront au Vernet sur les lieux, ainsi qu'à la chapelle ardente installée au coeur du gymnase de Seyne-les-Alpes.
Le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, a fait un point sur la situation ce matin. Au cours de son point presse, il a rappelé que la boîte noire était "à l'étude" au BEA (Bureau enquête accident) à Paris. La boîte noire retrouvée hier après-midi a été "très très abîmée" a précisé Brice Robin. Lequel a toutefois rajouté que des premiers résultats "partiels" pourraient peut-être être présentés en fin d'après-midi.
Sur place à Seyne, une drop zone a été mise en place. Elle sert a accueillir les hélicoptères, qui font des allers-retours réguliers entre Seyne et le site du crash. Sur le site, les autorités préservent au maximum la zone, avec 12 gendarmes seulement hélitreuillés ce matin pour récolter les indices.
Au lendemain du crash de l’Airbus A320 de Germanwings qui a fait 150 victimes, les recherches ont repris à l’aube. Retrouvée endommagée, la boîte noire enregistrant les sons du cockpit va être analysée dès ce matin à Paris.
Selon nos informations, les familles des victimes sont attendues au Vernet et sur la commune de Prads-Haute-Bléone. Elles devraient être logées sur ces deux communes.
- Les rotations d'hélicoptères ont repris peu avant 8 heures
- Les causes de l'accident restent inconnues
- Une première boite noire a été retrouvée mardi, la seconde est toujours recherchée
- Une chapelle ardente a été dressée à proximité, les familles de victimes sont attendues
- Hollande, Merkel et Rajoy sur place à 14 heures
- Trois jours de deuil national décrétés en Espagne
Les recherches ont été suspendues hier soir par les autorités et ont repris très tôt ce matin. Cette nuit, au dessus de 1700 mètres, quelques flocons mêlés de pluie sont tombés ce qui ne va pas faciliter les recherches de ce jour ni la poursuite de la sécurisation du site qui n'est accessible qu'à pied.
Après Ségolène Royal, Bernard Cazeneuve et Alain Vidaliès. venus sur place hier, ce mercredi est attendu le président de la République, François Hollande, et la Chancelière allemande, Angela Merkel, qui devraient être sur site dans les Alpes de Haute-Provence. en début d'après midi Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, sera également présent.
L'avion de Germanwings qui s'est écrasé hier matin transportait 150 personnes. Des Allemands, des Espagnols et des Turcs. 67 Allemands étaient à bord. Notez que 2 bébés étaient dans l'avion. Et 6 membres d'équipage : deux dans le cockpit et quatre en cabine. L'un des pilotes avait "plus de dix ans" d'expérience et "plus de 6 000 heures de vol", selon la compagnie allemande Germanwings.
Il y avait aussi 45 ressortissants espagnols selon la liste que détient la compagnie aérienne.
Parmi les victimes, 16 lycéens allemands qui venaient de passer une semaine près de Barcelone avec deux de leurs enseignants dans le cadre d'un échange scolaire. Ce sont des enfants en quatrième année de secondaire, âgés d'une quinzaine d'années.
L'Espagne va observer trois jours de deuil national.
Terrible accident hier matin. Un Airbus A320 s'est crashé hier matin entre Digne-les-Bains et Barcelonnette, dans le massif du Pic de l'Estrop, au coeur du massif des Trois évêchés vers 1500 mètres d'altitude. 144 passagers et 6 membres d'équipages étaient à bord de l'avion. L'avion de la compagnie allemande German Wings faisait une liaison régulière entre Barcelonne et Dusseldorf. Il avait déjà fait la liaison tôt ce matin dans l’autre sens, et le vol s’était déroulé sans encombre. Deux hélicoptères de la gendarmerie ont repéré l'appareil près de Prads-Haute-Bléone, entre Digne et Barcelonnette. Le crash a eu lieu vers 1500 mètres d'altitude et les débris sont éparpillés sur plus d'un kilomètre. 240 pompiers et 210 gendarmes des Hautes-Alpes, Bouches-du-Rhône et Alpes-Maritimes sont sur place pour apporter de l'aide sur une zone très difficile d'accès. Le gymnase de Seyne-les-Alpes a été réquisitionné comme cellule de crise. L'aérodrome est aussi réquisitionné pour les secours. 150 pompiers Hauts-Alpins sont également sur place. Le plan blanc (plan d'urgence maximale) a été déclaré sur l'hôpital de Digne. Il s’agit de la pire catastrophe aérienne de l’histoire en France depuis 1974 et de la première depuis le crash du Concorde le 25 juillet 2000 à Garges-lès-Gonesse qui avait fait 113 morts. Les recherches sont d'autant plus compliquées que les hélicoptères ne peuvent pas se poser sur place et qu' il va falloir recourir à la technique du treuillage selon Jean-Paul Bloin lieutenant-colonel . Bernard Cazeneuve a annoncé qu'une boite noire a été retrouvée. Elle serait endommagée mais exploitable. La seconde boite noire est activement recherchée. la BEA (Bureau d'Enquêtes et d'Analyses) a ouvert une enquête sur ce crash.
D'après la déclaration du Président de la République, François Hollande, il n'y aurait pas de survivants.Selon les premiers éléments 45 des victimes seraient Espagnoles et 67 allemandes (selon Germanwings) et d'autres victimes turques. Selon les derniers éléments une classe d'élèves allemands en échange d'une quizaine d'année et 2 de leur professeur compteraient parmi les victimes. Il n'y aurait pas de victimes françaises. Selon Christophe Castaner le Député des Alpes de Hautes-Provence qui a survolé le vallon de Galèbre, lieu de l'accident, c'est une vision d'horreur " Des Images épouvantables dans ce paysage de montagne. Il ne reste rien que des débris et des corps."
Le vol s'est déclaré en état de détresse ce mardi à 10 h 47, la navigation aérienne déclare une perte radio-radar. Selon les dernières informations de Météo France, les conditions météo étaient « particulièrement calmes au moment du crash ». Le temps était sec et le ciel totalement dégagé durant toute la matinée avec un vent faible, voire nul. Météo France ajoute que « des nuages dangereux comme des cumulonimbus n'étaient pas présents ». Les seules zones concernées par des pluies et des orages étaient le golfe du Lion et la Méditerranée, que l'avion avait survolés en début de matinée. Selon les premiers éléments l'avion aurait perdu de l'altitude pendant 10 minutes environ avant le drame, la chute aurait duré environ 8 minutes. D'après les premiers éléments l'équipage de l'Airbus A320 de GermanWings n'aurait pas émis de signal de détresse. Il s'agirait d'un contrôleur aérien du centre de contrôle en route d'Aix-en-Provence, qui a constaté que l'équipage ne répondait plus à ses appels et a observé une chute de l'appareil. Il a aussitôt déclenché l'alerte. Manuel Waltz annonce qu’aucune hypothèse n’est à écarter.
Le dernier crash d'importance en territoire métropolitain est l'accident du Concorde d'Air France, le 25 juillet 2000, qui s'était écrasé sur un hôtel juste après son décollage de l'aéroport de Roissy, tuant 113 personnes. Un A320 de la compagnie Air Inter s'était écrasé le 20 janvier 1992 au mont Sainte-Odile, près de Strasbourg, faisant 87 morts. La pire catastrophe aérienne en territoire métropolitain remonte au 3 mars 1974, quand un DC-10 des Turkish Airlines s'était écrasé à Ermenonville (Oise), peu après son décollage de Paris, faisant 346 morts.