Hautes-Alpes : Roger Didier candidat à la présidence du Département

Hautes-Alpes : vous l'apprenez par D!CI : Roger Didier est candidat à la présidence du département des Hautes-Alpes. Le maire de Gap a annoncé ce mardi à ses collègues qu'il pourrait quitter ce jeudi son poste de maire de Gap, après avoir brigué la résidence du Conseil Départemental.

Quand on vous avait dit que pour les départementales c'est le 3ème tour le plus intéressant ! Eh bien dans le 05, on n'est pas déçus. Dans le 04, c'est plié pour Gilbert Sauvan, qui a par ailleurs annoncé qu'il renoncera à la députation.

A la surprise générale, Roger Didier a annoncé qu'il se présenterait à la présidence ce jeudi. Le maire de Gap, fort des huit élus sur la ville de Gap, qu'il a contribué à faire élire. Résultat : s'il est élu, il s'est engagé à démissionner de son poste de maire de Gap, ce qui paraissait jusque là impensable. Et pour l'instant il a la main. Un vote s'est déroulé hier après-midi entre les membres des 22 cd de la majorité. Et c'est Roger Didier qui l'a emporté, en obtenant douze voix contre dix pour Jean-Marie Bernard, qui confirme qu'il est déterminé à se présenter jusqu'au bout. Parmi les douze voix de Roger Didier, celles de Gap, mais aussi celles des proches de Jean-Michel Arnoux : le tandem de Gérard Tenoux à Serres, et plus surprenant, celui de Marc Viossat à Embrun.
Mais les vieux renards de la politique le savent : rien n'est joué, à ce stade. Beaucoup de choses peuvent se passer d'ici à ce jeudi. À commencer par une réunion qu'on ne nous a pas confirmée entre Roger Didier et Jean-Marie Bernard, ce mercredi, au siège du Conseil départemental, complètement en ébullition. 

 

Dans les Alpes de Haute-Provence, Gilbert Sauvan, le président sortant, devrait rempiler pour un mandat. La gauche a en effet conservé la majorité absolue, malgré la montée du Front national. Le droite dispose de dix conseillers, contre vingt à la gauche. Gilbert Sauvan qui pourra s'appuyer sur le sénateur des Alpes de Haute-Provence, Jean-Yves Roux élu sur le nouveau canton de Seyne-les-Alpes. La droite, conserve son bastion de Sisteron, et prend une partie de Manosque, ainsi que le canton de Barcelonnette, où le conseiller général sortant Lucien Gilly a été sévèrement battu.

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