Publié par Valentin Doyen le mar, 31/03/2015 - 07:23

"Pour l'instant, c'est au point mort". Jean-Louis Chevalier, le maire de Névache, est ferme et catégorique. Lorsqu'il évoque le projet de rachat du fort de l'Olive par un riche Emir, l'élu ne souhaite pour autant "fermer aucune porte". Mais Jean-Louis Chevalier, et ses collègues de Saint-Chaffrey et de Val des Prés, ne semblent pas prêts à plier pour de l'argent. Le maire de Névache précise : "l'investisseur en question a exigé une promesse de bail emphytéotique, c'est à dire qu'il récupère le tout pour une durée très longue, pouvant aller jusqu'à 99 ans. Mais nous souhaitons savoir quelle est la véritable nature du projet". L'idée avancée étant un haras de luxe pour chevaux de compétition. Devant le flou et la réticence de l'investisseur en question, les élus auraient donc décidé de dire stop, pour l'instant. "En plus, nous ne sommes qu'une commune de 370 habitants. Nous ne pouvons donc pas porter seuls un tel projet à plusieurs dizaines de millions d'euros" poursuit Jean-Louis Chevalier. Avant de conclure : "ce magnifique fort est situé sur plusieurs communes. C'est donc nous qui fixons les règles. Emir ou pas. Riche ou non.3 Les communes de Névache, de Val des Prés et de Saint-Chaffrey ne sont pas prêtes à tout accepter en matière de patrimoine.