Crash de l'Airbus A320 : le bouleversant témoignage de Josette, plus proche voisine de la première chapelle ardente

Les déclarations sur les motifs, les volontés et les agissements d'Andreas Lubitz se multiplient et font froid dans le dos, avec tout de même un constat qui semble irréfutable : le co-pilote a volontairement crashé l'appareil. Mais une question se pose : a t-il choisi volontairement ce secteur, entre Seyne-les-Alpes et le Vernet, dans les Alpes de Haute-Provence ? Tout laisse à penser que oui.

Son attachement au département

“Il était obsédé par les Alpes”, c’est ainsi qu’un membre du club planeur Montabaur, où était domicilié Andreas Lubitz,  évoque la passion du copilote de l’Airbus A320 pour le massif alpin.
Dans "Le Parisien", ce même témoin ajoute : “je suis certain qu’il a déjà volé en planeur au dessus du secteur du crash. Ce secteur est appelé dans le milieu du vol à voile "le parcours du combattant", au regard de sa difficulté.
Plus troublant encore, Andreas Lubitz, a passé une partie de sa jeunesse en vacances au camping de Vaumeihl avec ses parents qui y pratiquaient le vol à voile ;et là aussi, sûrement au dessus du massif  des Trois Évêchés.
Les témoins confirment sur D!CI les habitudes d'Andreas Lubitz à l'aérodrome de Vaumeilh, près de Sisteron, où il venait faire du planeur.
De nombreuses questions concernant le copilote allemand restent posées.

A-t-il volontairement crashé l'Airbus sur ce massif des Trois Évêchés, qu'il connaissait bien ?

Comme l'a rapporté un témoin de son club de planeur, il était venu à Vaumeilh, près de Sisteron, faire un stage il y a quelques années, et il avait donc survolé ce secteur appelé "le parcours du combattant", au regard de sa difficulté. Ce secteur, il le connaissait depuis son enfance, puisque ses parents, amateurs de Vol à Voile avaient leurs habitudes dans le camping de cet aérodrome de Vaumeilh.
"Andreas a participé à l'un de ces stages dans les Alpes-de-Haute-Provence avec ma nièce, qui était une bonne amie à lui. Il était passionné des Alpes, et même obsédé. Je suis certain qu’il connaissait le secteur du crash, car il l’avait survolé en planeur", indique ainsi l'un des membres du club de planeur de Lubitz, Dieter Wagner.
En revanche, pas de trace d'Andréas Lubitz  parmi ceux qui ont fréquenté l'aérodrome de Seyne les Alpes, ù des recherches ont été opérées dans les archives, sachant qu'il a pu pour autant y voler, mais en tant que passager sans apparaître dans les registres.

Des allemands se tuent dans ce massif... deux ans avant

C'est assez troublant et pourtant, en août 2013, un planeur s'est écrasé dans le même secteur entre le Vernet et Seyne-les-Alpes. Deux personnes sont mortes. Des allemands, originaires d'une ville d'Allemagne située à quelques kilomètres de la ville natale du copilote, Montabaur. Le monde de la voile étant un milieu assez fermé, il se peut très fortement que Lubitz connaissait ces deux personnes.

Laxatif, suicide, cockpit : Internet comme guide

La justice allemande a révélé le jeudi 2 avril que le copilote de l’appareil, Andreas Lubitz, soupçonné d’avoir volontairement provoqué l’accident de l’avion, avait fait des recherches sur Internet sur "les manières de se suicider".
L’historique de navigation retrouvé sur la tablette du jeune homme a également permis de découvrir qu’il s’était informé sur "les portes de cockpit et leurs mesures de sécurité".

Certains médias allemands vont plus loin, et émettent l'hypothèse d'une action volontaire du copilote pour qu'il se retrouve seul dans le cockpit. Selon le quotidien allemand «Kölner Express», Andreas Lubitz, le copilote de la compagnie Germanwings, a fait des recherches sur les laxatifs la veille du crash. Le bureau du procureur de Dusseldorf a refusé de commenter cette information. 

 

Vingt dernières minutes qui ne font aucun doute

Selon "Bild", les vingt premières minutes du vol sont l'occasion d'échanges banals entre le pilote, Patrick S., et Andreas Lubitz. Le premier explique notamment à ce dernier qu'il n'a pas eu le temps d'aller aux toilettes au départ, à Barcelone (Espagne). A 10 h 27, le pilote demande à Lubitz de préparer l'atterrissage à Düsseldorf (Allemagne) pendant son absence. Ce dernier prononce quelques mots: "J'espère", "On verra". Quand le pilote sort pour aller aux toilettes, l'appareil commence à descendre.
Quelques minutes plus tard, un "claquement fort" se fait entendre, comme si quelqu'un essayait de rentrer dans le cockpit, écrit le quotidien allemand. Puis la voix du pilote : "Pour l'amour de Dieu, ouvre la porte !" En arrière-fond, les passagers commencent à crier, note le journal.
Le pilote essaie manifestement d'ouvrir la porte à la hache. Puis crie à nouveau :"Ouvre cette foutue porte !" Mais le copilote ne répond pas. L'appareil poursuit sa descente. Vers 10 h 40, l'Airbus touche une montagne, on entend les cris des passagers. Ce sont les derniers bruits sur l'enregistrement.


Sky-Devil, Tomato-Andy : Lubitz, le dépressif

"Skydevil". Le "diable du ciel". Voilà le pseudonyme qu'avait choisi Andreas Lubitz, le copilote aux manettes de l'A 320 de Germanwings qui s'est crashé dans les Alpes de Haute-Provence le 24 mars dernier.  L'enquête autour du crash avait déjà montré qu'Andreas Lubitz avait accéléré au moment de la chute de l'appareil ; les preuves qui vont dans la direction de l'acte prémédité s'accumulent donc.
De nombreux medias, anglais notamment, écrivent que « Lubitz avait une sexualité trouble. Séparé depuis quelques mois de sa petite amie avec qui il devait se marier, il surfait régulièrement sur des sites pornographiques homosexuels, avec le surnom de Tomato-Andy ».

Voici le témoignage de Josette, la plus proche voisine de la première chapelle ardente installée à Seyne les Alpes. Tous les jours, elle croisait les regards des familles des cent cinquante victimes :

Crash de l'Airbus A320: le bouleversant... par dicitv31