Publié par Patrick GAUDIN le lun, 18/05/2015 - 18:30

Crash A320: Le maire de Prads a dû signer ce lundi les 150 avis de décès. Presque autant que le nombre d'habitants de sa commune Le maire de Prads Haute-Bléone a passer l'une des plus difficiles journée de sa vie ce lundi. Il a du signer, un par un, les 150 avis de décès des victimes de la tragédie du 24 mars dernier où l'A 320 de la compagnie Germanwings s'est crashé dans le massif des 3 Evéchés. Presque deux mois après le drame, sur réquisition de la procureur adjointe de Marseille, ce travail fastidieux et douloureux, a donc d'être réalisé. Comme vous l'imaginez, cela a pris du temps, toute la journée. Car ce sont les certificats de décès de 18 nationalités qui ont été rédigés. Évidemment, les services de la mairie de Prads Haute-Bléone étaient trop modestes. C'est presque autant que le nombre d'habitants de cette commune. Et ce sont ceux de la ville de Digne qui sont venus en renfort. Parmi ces certificats celui d'Andreas Lubitz, le copilote de l'avion qui aurait profité de l'absence du pilote du cockpit pour s'y enfermer, avant de faire plonger l'avion vers le sol dans ce massif qui l'avait survolé en planeur. Le profil de l'Allemand on le sait montre un homme dépressif, qui aurait répété son geste lors du vol aller. Les corps des 150 victimes du crash de l'A320 ont été identifiés sur les lieux du crash, grâce à plus de 4 000 prélèvements ADN réalisés. Les familles des victimes vont pouvoir commencer leur deuil dans les prochains jours. Les restes des corps des passagers et membres d'équipages doivent être rendus à leurs proches, dans des housses, par au moins une société privée.Les effets personnels, retrouvés sur les lieux de la tragédie, doivent également leur être restitués. Le 24 avril, le vol de la Germanwings reliant Barcelone à Düsseldorf s'écrase dans le massif des Trois Evéchés, dans les Alpes-de-Haute-Provence. A son bord, 150 passagers et membres d'équipages. Il n'y a eu aucun survivant.
Bernard Bartolini
Maire de Prads Haute-Bléone au micro de Jean-Marc Passeron