Crash A320: Un vol spécial acheminera 30 des 150 dépouilles ce mardi en Allemagne.Les obsèques auront lieu vendredi.

La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé vendredi que les dépouilles des victimes allemandes du crash de la Germanwings seraient bien, comme prévu, remises à leurs familles à partir de mercredi prochain, après que certains proches aient exprimé leur colère face à des retards.

Trente cercueils seront acheminés par un vol spécial dans un avion de la Lufthansa qui décollera de Marseille mardi à 2 Zh50 (18h50 GMT) et atterrira à 22h30 (20h30 GMT) à Düsseldorf, a-t-elle précisé dans un communiqué. Ils seront remis aux familles mercredi, selon la même source.
Pour les familles concernées, "les obsèques pourront bien avoir lieu comme prévu", a ajouté l'avocat de certaines d'entre elles, Elmar Giemulla, dans un bref communiqué. Il a souligné qu'un "problème douloureux et inutile" pour les proches avait ainsi pu être résolu.
"Après ce premier vol spécial vers Düsseldorf, les autres victimes seront rapatriées dans leur pays d'origine dans les prochaines semaines", a précisé Lufthansa. "Les autorités françaises travaillent dur" pour régler les formalités nécessaires au rapatriement des victimes "le plus rapidement possible", a encore indiqué la compagnie qui a dit être "en contact étroit" avec les proches pour répondre à leurs "souhaits concrets" concernant ce rapatriement.

 

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Un retard de rapatriement des corps provoque la colère des familles.
Selon "Le Monde", des familles des victimes allemandes du crash de Germanwings ont écrit à Lufthansa, maison-mère de la compagnie aérienne, pour exprimer leur colère face au retard dans le rapatriement des dépouilles de leurs proches, a-t-on appris ce vendredi, auprès de leur avocat.
Cette nouvelle a eu l'effet d'une bombe dans les rangs des familles des victimes du crash de l'A320. Germanwings a confirmé que les retards étaient bien réels. "Nous mettons tout en œuvre pour trouver la solution la plus rapide dans l'intérêt des proches".
Le procureur de Marseille, Brice Robin, a indiqué qu'il devait rencontrer ce jeudi à Paris les proches des victimes pour évoquer "les procédures d'identification" et de "rapatriement des corps" et "la restitution des effets personnels identifiés ou non identifiés".
A l'origine de la colère des familles, une lettre adressée à Lufthansa. La compagnie a répondu de façon "lapidaire" aux familles des seize lycéens de la petite ville d'Haltern am See (ouest) qui ont perdu la vie dans le crash du 24 mars, a expliqué, Elmar Giemulla, leur avocat. "Le rapatriement des dépouilles devait être interrompu en raison de nouvelles contraintes administratives", explique la compagnie aérienne. C'est le journal régional allemand, "Kölner Express" qui a révélé l'existence de cette initiative. Dans le courrier, les familles soulignent que le rapatriement des dépouilles était initialement envisagé les 9 et 10 juin, et que les premières cérémonies d'obsèques étaient de ce fait prévues à partir du 12.
"Depuis le 3 juin à midi, c'est soudain très différent", écrivent-elles. Selon Germanwings, en raison d'erreurs dans l'établissement des certificats de décès, ceux-ci ont perdu leur validité et doivent être refaits. "La colère et le désespoir montent" Les familles soulignent que la "Lufthansa a laissé voler un pilote dépressif", qu'elle "n'a pas décelé la dépression lors des contrôles médicaux" et que "tout cela a arraché des êtres aimés de manière cruelle à leurs familles". "La colère et le désespoir montent", écrivent encore les familles. A la suite du courrier, Germanwings pourrait prendre une initiative à la mi-journée, a expliqué M. Giemulla. "Naturellement, nous ne savons pas de quoi il s'agit, nous espérons tous que les dates initiales (de retour des dépouilles) seront tenues".
De son côté, le maire de la petite commune de Prads-Haute-Bléone Bernard Bartolini, qui a signé les 150 actes d'état civil, a affirmé qu'il n' y avait "pas de problème" mais de simples erreurs typographiques "sur des noms à consonance étrangère". "Ca ne bloque rien du tout (...) Tous les actes sont partis depuis trois semaines, et à mesure que nous recevons les corrections demandées par le procureur nous les faisons", a-t-il poursuivi. "Sur 150 actes, il doit y avoir 6 ou 7 erreurs", a-t-il ajouté.
 

Par ailleurs, un autre problème se pose et il est, vous le comprendrez, bien délicat à aborder.

Comme vous le savez, les principales parties des corps des 150 victimes du crash de l'A320 ont été identifiées et remis aux familles, après que le maire de Prads Haute Bléone ait signé les 150 avis de décès, puis de nombreux documents, au titre de sa mission d'officier d'état civil, avec le renfort des services de la mairie de Digne.

De la même manière, les permis d'inhumer ont été signés.

Seulement voilà : un gros problème se pose et il faut bien l'évoquer, d'autant que cela constitue un difficile et douloureux casse tête.

Outre les parties de corps qui ont été identifiées, il reste des milliers de parties bien plus petites qu'il s'avère impossible de restituer aux familles, l'équivalent de 5 ou 6 m3 nous indique-t-on.

A ce stade, les services de l'état ne disent rien officiellement, mais l'hypothèse la plus probable est celle d'une inhumation au sein du cimetière du Vernet, au pied du massif des Trois Évêchés.

Dans un premier temps, une incinération avait été envisagée, seulement voilà : elle ne conviendrait pas forcément aux quatre ou cinq religions représentées parmi les dix-huit nationalités des victimes du crash de l'A 320 de la Germanwings.

Une cérémonie commune pourrait donc avoir lieu d'ici quelques semaines pour procéder à cette inhumation au sein d'un caveau du cimetière de la commune.

Le conseil municipal du Vernet a d'ores et déjà pris une délibération pour l'autoriser, après que l'hypothèse d'une inhumation au col ait été exclue.

Mais rien n'est arrêté à ce stade ; toutes les autorités restent un peu désemparées devant cette situation hors du commun et la nécessité d'agir, tout en respectant le désir des familles et la mémoire des victimes du crash.

Cent cinquante personnes dont 72 Allemands sont mortes le 24 mars lors du crash de l'avion A320 de Germanwings survenu dans les Alpes françaises.

Selon les enquêteurs, l'appareil a été précipité au sol par son copilote allemand, Andreas Lubitz, qui avait souffert dans le passé de graves troubles psychologiques
 

 

Parmi nos  anciens articles:

Crash A320 : C'est en présence du Président de Région, Michel Vauzelle, de tous les élus du secteur, et en particulier les maires de Seyne-les-alpes, Prads-Haute-Bléone et du Vernet, que le Ministre de l'intérieur a tenu ce vendredi soir un discours émouvant, au sein même de la chapelle ardente, à Seyne-les-Alpes. Il avait auparavant déposé une gerbe sur la stèle érigée en mémoire des victimes du Vernet et rencontré les élus et les personnels des municipalités. Le Ministre de l'Intérieur a salué l’accueil de toute la population, qui a tant aidé les familles. Il a également adressé les remerciements de l’État en premier lieu à la Gendarmerie, mais aussi aux pompiers, à la sécurité civile et à tant d'autres organismes qui se sont retrouvés impliqués dans la plus grande catastrophe jamais intervenue dans les Alpes-du-Sud. Bernard Cazeneuve a choisi D!CI TV pour s'exprimer en marge de son déplacement ce vendredi à Seyne et au Vernet. Interview.

 

la seconde boîte noire confirme le scénario du drame du crash de l'A320. L'analyse confirme le caractère volontaire de l'action du copilote présent dans le cockpit en vue de faire descendre l'appareil, selon les premiers éléments d'analyse du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).

"Une première lecture fait apparaître que le pilote présent dans le cockpit a utilisé le pilote automatique pour engager l'avion en descente vers une altitude de 100 feet (pieds, soit environ 300 m, NDLR), puis, à plusieurs reprises, au cours de la descente, le pilote a modifié le réglage du pilote automatique pour augmenter la vitesse de l'avion en descente", indique le BEA dans un communiqué.

Le BEA n'apporte pas d'éléments supplémentaires, mais précise que ses "travaux continuent, pour établir le déroulement factuel précis du vol".

 

 

Ancien articles

 

Information importante, suite au crash de l'Airbus A 320 dans les Alpes de Haute-Provence : "La deuxième boîte noire aurait été retrouvée" déclare ce jeudi après-midi le Procureur de la République de Marseille. Voilà qui pourra peut-être faciliter l'enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame, qui a fait 150 victimes.

Les révélations sur le co-pilote sont de plus en plus stupéfiantes. Selon les dernières informations, Andreas Lubitz aurait également menti à ses médecins au sujet de ses arrêts maladies. « Il a indiqué aux médecins qu'il suivait des traitements contre la dépression, l'anxiété et les crises d'angoisse » écrit le journal Bild, précisant qu'il « prenait un antidépresseur et du Lorazepam, un anxiolytique ».  Lubitz aurait donc caché à ses médecins qu'il travaillait encore.

Selon le Procureur de Dusseldorf, Lubitz avait aussi fait des "recherches sur le suicide et les portes de cockpits"...la veille du crash.

 

 

Le compte rendu de la conférence de presse du procureur de la république de Marseille, Brice Robin, selon le journal le Monde

Le procureur de Marseille, Brice Robin, a confirmé lors d'une conférence de presse jeudi 2 avril que la seconde boîte noire de l'Airbus A320 de Germanwings qui s'est écrasé mardi 24 mars avec cent cinquante personnes à son bord, avait été retrouvée. Il s'agit du  flight data recorder (FDR), qui enregistre les paramètres du vol (vitesse, altitude, régime des moteurs, etc.).

D'après le procureur, l'objet, enfoui dans une ravine et noirci par le feu, est dans un état qui « laisse raisonnablement espérer une possibilité d'exploitation ». Selon Brice Robin, la boîte comporte des données sur « la vitesse de l'avion, l'altitude de l'avion, son régime moteur, l'action des pilotes sur les commandes et les différents modes de pilotage ». Elle sera envoyée « ce soir à Roissy pour être transmise aux experts du Bureau d'enquêtes et d'analyses [BEA] ».

Sur les 2 854 fragments récupérés et traités par les chercheurs, 2 285 échantillons d'ADN ont été trouvés, et 150 profils d'ADN isolés. « Cela ne signifie pas que nous avons identifié les 150 victimes », a insisté Brice Robin, assurant qu'à chaque identification, la famille serait immédiatement informée. Le procureur a précisé que trois à cinq semaines seraient encore nécessaires pour l'identification.

Deux personnes sont en permanence dans les cockpits des avions Air France-KLM depuis mercredi, comme le recommande l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA), depuis le crash de l'A320 de la Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence, a annoncé jeudi le PDG du groupe, Alexandre de Juniac. L'AESA recommandait d'inviter « les opérateurs à entreprendre une étude de sécurité visant à assurer la présence d'au moins deux personnes autorisées dans le cockpit, ou à garantir un niveau de sécurité équivalent ». 

Depuis le 24 mars, jour du crash de l’A 320 dans le massif des Trois-Evêchés à Seyne-les-Alpes, les secouristes en montagne du PGHM de Briançon participent aux opérations de recherche. Quatre militaires ont, chaque jour, aidé les enquêteurs en sécurisant leur progression dans cette contrée escarpée et dangereuse. Depuis mercredi soir, les hommes du PGHM de Briançon sont rentrés à la maison. Leur mission sur le terrain est terminée. Mais « ils sont marqués », prévient le capitaine Nicolas Colombani, le patron du PGHM dans les Hautes-Alpes. Pourtant habitués des scènes tragiques en montagne, ils ont côtoyé l’horreur, à Seyne-les-Alpes. A ce titre, ils bénéficient d’un soutien psychologique.

Ce mercredi, de nouveaux corps ont été découverts ; c'est ce qu'indique une source proche de l'enquête. En effet, l'annonce que la majorité des corps avait été retrouvée était involontairement erronée. Le crash a été d'une telle violence que des parties de corps ont été retrouvées dans des zones relativement éloignées du périmètre central du crash. Des découvertes qui risquent donc de continuer dans les jours prochains.

On en sait plus également sur les nationalités des victimes. L'Allemagne et l'Espagne payent le plus lourd tribut, avec au moins 72 allemands et 51 espagnols tués.  parmi les 145 personnes n'ayant qu'une seule nationalité  se trouvaient ainsi 72 Allemands, 47 Espagnols, 3 Argentins, 2 Australiens, 1 Belge, 1 Ivoirien, 2 Colombiens, 1 Danois, 2 Britanniques, 2 Iraniens, 2 Japonais, 3 Kazakhs, 1 Mexicain, 1 Marocain, 1 Néerlandais, 3 Américains et 1 Vénézuélien.

Le 4 RCH est mobilisé jusqu'à  samedi pour récupérer les effets personnels des victimes du crash de l'A 320 ; depuis ce mercredi et jusqu'à samedi, une compagnie entière a été mobilisée pour ce travail ô combien difficile ! En effet, si la plupart des parties de corps a été récupérée, il y a encore beaucoup de reste humains de plus petits dimensions sur place. Jean-Marc Passeron est avec le capitaine commandant la compagnie du 4 RCH sur place.

 

Une conférence de presse devait se tenir à quelques mètres de la stèle, au Vernet ; elle a eu lieu, mais s'est transformée en déclaration unilatérale du PDG de la Lufthansa  : « il y a eu 150 morts et vous ne répondez à aucune question !" a hurlé un journaliste allemand ; « vous ne répondez pas à nos questions et vous partez ! » ; "Chaque jour nous en apprenons un peu plus sur l'accident" a affirmé le président de la Lufthansa, Carsten Spohr. "Il est fondamental pour nous de se recueillir et d'exprimer notre peine". Après avoir remercié les "centaines de personnes" qui ont oeuvré après le crash, "police, gendarmerie, armée, docteurs", le PDG de la Lufthansa a également remercié "les habitants de la région" et "le peuple français" : «Nous sommes reconnaissants», a déclaré, en français, M. Spohr, qui s’est recueilli devant une stèle en hommage aux victimes, aux côtés du PDG de Germanwings, Thomas Winkelmann.
Carsten Spohr a aussi promis aux familles des victimes que l'aide qui leur est apportée "ne va pas s'arrêter cette semaine. Il s'est aussi dit "profondément désolé" du drame qui s'est produit. Une fois sa petite allocution terminée, le PDG de la compagnie allemande s'en est allé, sans que les journalistes présents sur place ne puissent poser la moindre question.

Sur le terrain, un détail s'impose. Les élus continuent d'accueillir les familles et s'occupent de la dépollution du site. Des études ont été menées et prouveraient que le kérosène pourrait toucher les eaux de Digne. La stèle sera érigée au col à proximité du site, au bout d'une route goudronnée aux frais de la compagnie aérienne Lufthansa.

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