Publié par Patrick GAUDIN le mar, 23/06/2015 - 20:00

Paris candidat pour 2024 : voilà qui rappelle des souvenirs aux Alpins du Sud...à savoir la candidature de Gap, puis de Pelvoux, aux Jeux d'hiver de 2018.
Il s'agissait à l'époque de proposer des Jeux économes, mettant en valeur la beauté des Alpes du Sud et les équipements existants de Turin 2006. Un dossier pollué par la politique. Il s'agissait, en fait, de faire un énorme coup de promotion pour les Alpes du Sud sur le thème de l'excellence environnementale, grâce à l'outil de la candidature olympique qui permet une exposition médiatique incroyabl, sans pratiquement aucune dépense.
Il était, déjà à l'époque, prévisible que la France lancerait une candidature perdante aux Jeux d'hiver pour pouvoir, une nouvelle fois, présenter la candidature de Paris dans les meilleures conditions possibles. Ce qui est donc chose faite aujourd'hui.
C'est d'ailleurs dans le livre qu'ils ont tiré de leur aventure en 2009, préfacé par Claude Guéant, Jean-Claude Killy et Guy Drut, que Jean-Marc Passeron et Sylviane Gonon évoquent le fait que Paris aura probablement les Jeux en 2024.
En tout cas, l'aventure de Gap puis de Pelvoux 2018, jeux différents qui verront le jour tôt ou tard, a permis de prendre conscience que, même perdantes, les Alpes du Sud avaient tout à gagner d'une telle exposition médiatique, permettant à la fois de crédibiliser leur destination hiver, mais aussi de mettre l'accent sur la nécessaire approche écologique de ce que devront être les Jeux de demain. Car, tôt ou tard, le concept développé par la candidature de Gap puis de Pelvoux 2018, peut-être en avance à l'époque en 2008 sur son temps, sera approprié par les instances sportives olympiques qui y trouveront le moyen de "racheter" les erreurs commises par le passé et de se donner une image plus conforme aux aspirations environnementales du moment.
En tout cas, jusqu'au bout à l'époque, et jusqu'à leur audition devant le CNOSF, les Alpes du Sud et leurs représentants, en particulier Joël Giraud, Guy Hermitte, Cyril Drujon, Gérard Sémiond, et l'ensemble des maires des stations, auront fait bonne figure. C'est ce que nous souhaitons à Paris 2024 !