Hautes-Alpes : Finances départementales, l'école d'Orcieres, P.Ricou fait le point sur D!CI

Patrick Ricou, le maire d'Orcières, premier vice-président du conseil départemental, et président de l'agence départementale de développement économique et touristique, était l'invité D!CI, ce vendredi matin. Se recentrer sur l'essentiel, c'est sur cette idée qu'aura lieu la prochaine séance plénière mardi prochain. Un cabinet d'audit a, comme prévu, fait un audit confirmant la très faible marge de manœuvre du département, suite, en particulier, au désengagement de l'État. Pour autant, le département n'est pas dans le rouge, comme l'explique Patrick Ricou, mais on l'aura compris, la situation est tendue, et des décisions d'économie et de mutualisations seront prises dès la rentrée prochaine. 

Au micro de Jean-Marc Passeron, le maire d'Orcières a également évoqué la situation délicate des stations de ski, après une saison mi-figue mi-raisin. Il a aussi abordé toute la volonté de l'ADDET de se retrousser les manches pour relancer l'économie du département. Parmi les filières essentielles, figure l'aéronautique ; une grande porte-ouverte de la plateforme de Tallard a eu lieu le 13 juin dernier, avant le lancement d'une opération d'envergure mi-juin au salon du Bourget à Paris.

Enfin, c'est bien entendu sur le sujet de l'école que Patrick Ricou est revenu. Une classe est menacée de fermeture. Un dossier qui le mobilise, puisqu'il est même allé jusqu'à manifester. Deux solutions existent : soit la réunion de ce 27 mai aboutit avec Champoléon, et des élèves de Champoléon iront donc à Orcières, afin que l'effectif soit suffisant pour garder la classe. Soit il crée, comme à Puy-Saint-Vincent, sa propre classe en finançant l'enseignant. Il est très déterminé sur le sujet, il a même contacté Puy-Saint-Vincent pour savoir comment la commune s'y était prise.