Hautes-Alpes: Étouffée par un aliment, une dame du Buëch est sauvée par grâce aux pompiers par téléphone

Le téléphone sonne au CODIS des Hautes-Alpes. Au bout du fil, une femme de 78 ans qui s'étouffe au cours d’un repas à son domicile de la Bâtie-Montsaléon. C'était ce jeudi. La dame ne respire plus. Derrière la ligne, l'adjudant Dominique D explique à un proche de la victime, calmement, avec sang-froid, la méthode Heimlich, une technique de désobstruction des voies respiratoires qui par compressions abdominales permet la libération des voies aériennes. Au bout de 5 tentatives, la trachée de la victime est dégagée. Des conseils qui auront sans aucun doute permis de sauver la vie de la Dame. A l'arrivée des sapeurs pompiers, la femme est saine et sauve... Heureux dénouement qui démontre tout l'intérêt du professionnalisme des opérateurs de secours qui réceptionnent vos appels.

Le détail de l'intervention:

Un opérateur du Centre de Traitement de l'Alerte du Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours (CTA-CODIS) des Hautes-Alpes a reçu, le 13 août dernier à 13 h 10, une demande de secours sur le 18 pour une personne de sexe féminin, âgée de 78 ans, s’étouffant suite à une obstruction alimentaire. Le pronostique vital de la victime qui ne respire plus est alors engagé. L’opérateur du CTA-CODIS, l’adjudant Dominique D. a aussitôt expliqué au téléphone à un proche de la victime, avec beaucoup de calme et de pédagogie, la technique de désobstruction des voies respiratoires, dite « méthode de Heimlich ». Les conseils avisés de l’opérateur ont donc permis au bout de cinq tentatives de dégager la trachée de celle-ci.

A l’arrivée des secours, la victime a été prise en charge par les sapeurs-pompiers de Serres et une infirmière sapeur-pompier d’Aspres-sur-Buëch puis évacuée sur le centre hospitalier de Gap par l’hélicoptère du SAMU 05. Sans aucun doute, les premières mesures pertinemment conseillées par l’opérateur qui sera cité prochainement à l’ordre du Corps Départemental ont permis, de sauver la vie de cette femme actuellement hospitalisée. Cet heureux dénouement démontre une fois encore tout l’intérêt du professionnalisme requis des opérateurs prenant les appels au 18/112.

Ce fait divers est aussi révélateur de l’importance d’une large connaissance par la population des gestes élémentaires de secourisme, lesquels peuvent s’acquérir en 10 heures seulement. En l’occurrence, le PSC1 (premier secours civique de premier niveau) peut être enseigné dès l’âge de 10 ans. C’est aussi dans ce sens que le SDIS des Hautes-Alpes, par convention passée  avec le Département,  forme tous les élèves de 3ème depuis une douzaine d’années. Les sapeurs-pompiers  apportent  ainsi à ces futurs adultes, les bons réflexes qui leur  permettront de mettre en attente une personne inconsciente, d’agir sur une hémorragie ou encore, d’engager rapidement un massage cardiaque. 

Gap