Publié par Samir MATHIEU le lun, 17/08/2015 - 17:35

Hautes-Alpes : Toujours pas de nouvelles concernant l'état de santé de la jeune fille renversée dans la nuit de samedi à dimanche à la sortie de la boîte de nuit Le baroque à Briançon. Elle est toujours hospitalisée, entre la vie et la mort, à l'hôpital de Marseille. L'enquête diligentée par le parquet de Gap est toujours en cours, tout comme la garde à vue de l'auteur présumé, interpellé à son domicile dimanche à la mi-journée.
Rappel des faits : Dans la nuit de samedi à dimanche à 5 heures du matin à Briançon. Elles étaient deux jeunes filles à marcher au bord de la route, peut-être accompagnées d'un jeune homme, après une soirée dans cette discothèque. L'une d'elle a pu éviter d'être fauchée. La victime a, quant à elle, été éjectée sur une vingtaine de mètres. En arrêt cardio-respiratoire lorsque les pompiers sont arrivés, elle a été réanimée et transportée vers l'hôpital de Briançon, puis héliportée ce matin sur l'hôpital de Marseille.
Les forces de l'ordre ont interpellé à la mi-journée le conducteur (tout juste majeur au domicile de ses parents. Domicilié dans le Briançonnais, il est actuellement entendu et a été placé en garde à vue au commissariat de Briançon. Le parquet de Gap a ouvert une enquête pour "violences volontaires". Des analyses sanguines ont été ordonnées afin de vérifier si le conducteur avait consommé des stupéfiants.
La jeune femme est domiciliée à Briançon et originaire à priori de Troyes.
Selon certains témoins, le conducteur aurait foncé volontairement sur le groupe, mais les choses sont peut-être plus compliquées. En effet, les auditions, qui se poursuivent, laissent apparaître d'autres hypothèses qui pourraient exclure l'acte volontaire qui apparaissait au premier abord comme une évidence.
L'enquête va donc devoir déterminer ce qu'il en est.
De son côté, la sous-préfete, Isabelle Sendrané, rend hommage aux pompiers et aux policiers qui en moins de 10 minutes sont intervenus et ont réussi à ramener la jeune femme à la vie, même si elle est toujours, à l'heure où nous écrivons ces lignes, entre la vie et la mort.