Publié par Adrien CITEAU le sam, 31/10/2015 - 15:13

36 migrants soudanais sont arrivés à Sisteron dans les Alpes de Haute-Provence dans la nuit de vendredi à samedi. Venus de Calais, ils ont été pris en charge par les services d'Etat, qui viennent de répartir au niveau national l'accueil de plusieurs milliers de migrants qui étaient jusque là basés à Calais. C'est donc une mise à l'abri humanitaire de migrants précise la préfecture des Alpes de Haute-Provence.
Le maire Daniel Spagnou a réagit sur son compte Facebook. Il souligne que les 36 migrants sont logés dans 12 HLM et entièrement pris en charge par l'Etat.
Du côté des habitants, les avis sont partagés. Certes, on comprend qu'ils veulent fuir les atrocités de leur pays, mais peut-on accueillir tout le monde ?
D!CI TV : 36 migrants Soudanais à Sisteron, qu... par dicitv31
Le communiqué de la préfecture :
Le gouvernement a décidé la mise à l’abri pour des raisons humanitaires de migrants de Calais en direction de plusieurs régions, dont la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La mise à l’abri des migrants dans des centres d’accueil et d’orientation est un des éléments du dispositif mis en œuvre pour faire face à la grave crise migratoire actuelle.
Dans ce cadre, 36 personnes majoritairement originaires du Soudan sont arrivées cette nuit dans le département des Alpes-de-Haute-Provence.
Ces migrants sont actuellement logés dans des appartements qui ont été loués par ADOMA à Sisteron.
Ils ont été accueillis à leur arrivée par le directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations et les services de l’État.
Ils feront l’objet d’un accompagnement individuel en fonction de leur situation administrative et pourront bénéficier d’un suivi social et le cas échéant, d’un dispositif de nature à faciliter leur intégration.
En effet, le statut juridique de chacun d’eux est différent ; certains ont déjà demandé l’asile et pourraient bénéficier du statut de réfugié. D’autres peuvent avoir vocation à repartir dans leur pays d’origine ou dans un pays tiers.
Des traducteurs viendront en appui pour faciliter leur accueil.
La préfecture, la DDCSPP, l’ARS, l’OFII, le SDIS, le SAMU, les associations caritatives veillent à la prise en charge de ces migrants en lien avec les structures adaptées.