Publié par Samir MATHIEU le mer, 04/11/2015 - 21:22

Régionales PACA : L'Invitée D!CI, Marion Maréchal Le Pen, tête de liste FN en région PACA pour les élections des 6 et 13 décembre prochain. La députée de la 3e circonscription du Vaucluse a fait le point sur les projets économiques portés par le Front National pour PACA. Au micro de Samir Mathieu, Marion Maréchal Le Pen s'est voulue "offensive" en matière économique justifiant les aides que doit apporter la région "notamment aux TPE", indique t'elle. Marion Maréchal Le Pen revendique ainsi une crédibilité à la fois pour son projet et son équipe "prête à gouverner la région". *
Proximité idéologique avec le RPR des années 80
La brouille avec son grand-père ? "Juste des choix politiques différents", balaye l'élue frontiste qui essaie de ménager les différentes sensibilités au sein du parti. Marion Maréchal Le Pen qui assume et revendique l'héritage politique du RPR des années 80 : "patriote, nationale, souverainiste, attachée aux petits commerçants, artisans... avec des positions très dures très fermes sur les questions européennes et migratoires". Pour la tête de liste FN, l'électorat traditionnel de l'ancien RPR est un des enjeux aussi de l'élection "élargir au maximum le socle électoral du FN" dont celui qui s'est détourné de l'UMP qui s'est "allié avec les centristes". Marion Maréchal Le Pen qui a taclé un Christian Estrosi "très droitard devant les caméras et en période électorale et qui mène une politique inverse lorsqu'il est aux affaires", soulignant au passage le soutien à Christian Estrosi, de Dalil Boubakeur qui voulait transformer les églises désaffectées en mosquée".
"Les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles"
Et justement sur la question des migrants, pour Marion Maréchal Le Pen, le slogan "l'immigration est une chance pour la France" est une "paresse intellectuelle". "La vérité c'est que les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles", a rajouté l'élue frontiste. Marion Maréchal Le Pen a ainsi réitéré les propos tissant un "lien entre immigration et insécurité". La plus jeune députée de France ne croît plus à l'assimilitation "morte, et qui ne marche plus (...) car nous avons créé une concentration de population étrangère qui importe avec elles des valeurs qui rentrent en inadéquation avec nos modes de vie", a t'elle conclut sur ce sujet sociétal, mais "qui ne dépend pas des compétences de la région".*