Publié par Samir MATHIEU le jeu, 14/01/2016 - 08:20

Hautes-Alpes : Névache, commune atypique : son maire Jean-Louis Chevalier est l'Invité D!CI. Il est revenu sur la vente avortée du Fort de l'Olive. Des entrepreneurs s'étaient l'an passé montré intéressés pour racheter cet ancien site militaire. Ils voulaient en faire un centre d'entrainement pour chevaux de course l'hiver. L'opération a échoué car le maire n'a pas eu les garanties nécessaires sur leurs fonds et réelle volonté. Le Fort de l'Olive reste donc propriété de la commune, qui l'avais racheté symboliquement au ministère de la Défense il y a 2 ans. Jean-Louis Chevalier est aussi revenu sur la particularité singulière et extraordinaire de la Vallée étroite : une quasi "principauté". La Vallée étroite a été cédée à la France en 1947 à l'occasion du Traité de Paris. C'est tout le territoire qui va du Thabor à Bardonneche. Particularité dans ce territoire, qui représente 30 % de la superficie de Névache, c'est qu'il est entièrement détenu par des Italiens : à la fois la ville de Bardonneche et des propriétaires privés. En conséquent, la commune de Bardonneche paye tous les ans ses impôts fonciers à Névache. Autre conséquence : les secouristes en montagne italiens viennent régulièrement s’entraîner sur la commune de Névache. Les échanges commerciaux sont réguliers et importants entre Névache et Bardonneche, grâce au beau marché hebdomadaire de la ville italienne, et de sa proximité avec l'autoroute de Turin. Névache bénéficie d'une importante clientèle italienne sur la route internationale du col de l'Echelle. Sur les sujets 100 % français, le maire est revenu sur l'idée de fusion avec Val des Prés : "il est urgent de ne pas précipiter les choses" a temporisé Jean-Louis Chevalier. Le maire de Névache préfère travailler ainsi sur des projets communs aux deux communes comme sur un pôle petite enfance ou encore sur le ski de fonds. Sur le budget de la CCB (Communauté de communes du Briançonnais), Jean-Louis Chevalier a rappelé sa farouche opposition aux hausses d'impôts voulue par la CCB et son président Alain Fardella.