Publié par Anthony PITON le ven, 05/02/2016 - 10:30

Il est arrivé en septembre et c'est dorénavant le patron des hôpitaux des Alpes du Sud; comprenez le CHICAS de Gap et Sisteron, l'hôpital des Escartons à Briançon mais aussi de celui d'Embrun et d'Aiguilles dans le Queyras. Après quelques turbulences, surtout à Briançon, la sérénité semble être de mise avec un message récurrent : "vous pouvez avoir toute confiance dans les soins et services apportés dans les centres hospitaliers des Alpes-du-Sud.
À Gap, on peut parler de nouvel hôpital livré ce printemps puisque, avec le dernier bâtiment, s'achèvent ces énormes travaux où ont été investis pas moins de 112 millions d'euros. Mais d'autres projets sont en cours comme obtenir un 2e IRM pour diminuer les délais d'attente.
S'agissant de Briançon, la situation financière tend à s'améliorer et l'hôpital a récemment investi devant la carence de médecins à Serre-che pour pouvoir satisfaire toutes les situations d'urgence du Briançonnais mais aussi de l'Italie. À ce sujet, une collaboration accrue est envisagée avec les italiens.
Reste une question : pourquoi assiste-t-on, lors des accidents graves, à une évacuation vers La Timone à Marseille ou La Tronche à Grenoble? On peut gérer dans les Alpes-du-Sud tous les degrés d'urgence répond en substance Yann Le Bras, le directeur. Ces évacuations sont surtout motivées par des raisons de disponibilité ou d'interventions très spécialisées.*