Publié par Anonyme (non vérifié) le jeu, 31/03/2016 - 09:41
On vous en parlait il y a quelques jours. Une nouvelle arnaque de grande envergure sévit dans le 05 et le 04. De nombreux comptes bancaires sont piratés via les TPE. La CCI appelle les commerçants à faire preuve de vigilance face à cette arnaque.
« Que faire ?
Personnalisez dès aujourd’hui votre TPE : autocollant visible ou autre marquages divers afin de se rendre compte immédiatement si votre TPE a été substitué.
Diffusez cette information le plus largement possible autour de vous ! »
Écoutez le témoignage de Jacques, commerçant à Gap (ci dessous) :
Article précédent:
Plusieurs comptes bancaires ont été piratés dans le département das Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence suite à des appels téléphoniques de faux gendarmes ou faux policiers. D'après les gendarme ce serait une nouvelle escroquerie « à l'uniforme qui sévit sur le territoire national ».
Le communiqué de la gendarmerie des Hautes-Alpes :
Des comptes bancaires piratés suite à des appels téléphoniques de faux gendarmes ou faux policiers
C'est une nouvelle escroquerie à l'uniforme qui sévit sur le territoire national.
De faux gendarmes ou agents de police appellent les commerçants ou des particuliers et tentent de soutirer vos coordonnées bancaires, attention, ils savent être persuasifs.
Pour les particuliers : Les escrocs se font passer pour un gendarme ou un policier et, au téléphone, demandent des renseignements comme les références et codes du compte, le numéro de la carte, sa date d'expiration et surtout le cryptogramme situé à l'arrière.
Pour les commerçants, la manière d'opérer est la suivante : Le ou les auteurs procèdent à un repérage systématique des éventuels commerces sur lesquels ils pourront jeter leur dévolu. Pour ce faire, à partir d'une liste établie (commerciale ou page jaune), ils prospectent par téléphone en se faisant passer pour un gendarme ou un policier travaillant sur une escroquerie internet par carte bancaire. Ils demandent si le commerçant est équipé d'un TPE et si le magasin est équipé d'une vidéo-surveillance.
En fonction des réponses, et notamment en l'absence de vidéo-surveillance (ou après avoir pris le soin de cacher son visage à la caméra), le ou les auteurs se présentent dans le commerce.
Au moment de régler, à la caisse, ils détournent l’attention du commerçant (en laissant tomber un objet par exemple), et substituent le TPE par un autre appareil, parfaitement identique. Mais celui-ci a été piraté par leurs soins. Il est équipé d’un système d’émission par bluetooth et d’un skimmer - un dispositif placé dans la fente destinée à lire la piste magnétique de la carte.
Ils vont ainsi laisser le TPE fonctionner quelques heures ou quelques jours pour que des paiements soient réalisés. Puis ils vont revenir dans la boutique, le restaurant ou le cinéma et se placer à proximité de la caisse enregistreuse pour récupérer, en moins de trente secondes, l’intégralité des données mémorisées. Et cela, grâce à une application téléchargée sur un smartphone. À partir de ces données et du code confidentiel également mémorisé, ils vont faire fabriquer des clones de cartes bancaires auprès de complices installés en Asie du Sud-Est et aux États-Unis. Les vraies fausses cartes, ou « Yes card » (parce qu’elles disent toujours « oui ») peuvent être alors utilisées partout dans le monde. C’est redoutable.
NOTRE CONSEIL : personnaliser votre TPE
Dans un premier temps, des méthodes préventives simples peuvent d’ores et déjà être mises en place, comme personnaliser le TPE (auto-collant - marquage divers), cela permet de s’apercevoir aussitôt d’une substitution. Fixer le terminal et ne pas le laisser à la libre disposition du client peut également s’avérer efficace.
En France, les fraudes à la carte bancaire sont estimées à environ 500 millions d’euros par an. Les clients qui n’ont pas été dépossédés de leur carte et dont la bonne foi est prouvée seront remboursés, après bien des tracas cependant.
RAPPEL : Il ne faut jamais donner un renseignement bancaire (n°compte, code, date de validité...) par téléphone et la gendarmerie ne vous le demandera jamais.
Informez systématiquement les services de gendarmerie ou de police de votre localité en cas de faits similaires.
Ci-dessous la VIDEO ---