Publié par Anonyme (non vérifié) le jeu, 28/04/2016 - 19:27

On a frôlé l'accord parfait lors de la dernière séance du conseil municipal de Briançon à l'issue de débats le plus souvent courtois. Seuls deux sujets auront posé problème : une convention avec le CIPPA (Centre d'Oxygénation) jugé inutile et rejeté par l'opposition et une avance de trésorerie sur la subvention de l'année prochaine pour les Diables Rouges, rejetée cette fois par les élus EELV appartenant pourtant à la majorité municipale.
Côté travaux, le boulevard du Lautaret et l'avenue du Galibier vont passer du département à la commune et bénéficier d'importants travaux réalisés pour partie cette année.
Près de la moitié des délibérations concernaient le secteur du patrimoine avec des travaux programmés sur différents ouvrages (fort Dauphin, communication Y) ainsi que sur l'avenue Vauban et le renouvellement de la convention Ville d'Art et d'Histoire. La richesse du patrimoine briançonnais est considéré par tous comme un puissant atout historique et touristique donc économique.
Enfin, deux délibérations très techniques mais importantes pour les finances communales ont été adoptées en fin de séance. Il s'agit pour la commune de se mettre à l'abri de deux emprunts "toxiques" en acceptant la proposition de l'État qui s'engage à payer le surplus d'intérêts si ceux-ci venaient à augmenter (à cause des modalités de calcul définis lors de la souscription des emprunts en 2006 et 2008). En contrepartie de quoi la commune s'engage à ne pas poursuivre en justice le prêteur Dexia.
Près de la moitié des délibérations concernaient le secteur du patrimoine avec des travaux programmés sur différents ouvrages (fort Dauphin, communication Y) ainsi que sur l'avenue Vauban et le renouvellement de la convention Ville d'Art et d'Histoire. La richesse du patrimoine briançonnais est considéré par tous comme un puissant atout historique et touristique donc économique.
Briançon possède deux emprunts toxiques de 11 et 6 millions d’euros, contractés en 2006 et 2008, avec des taux assez bas à l’époque mais variables en fonction de la conjoncture et qui atteignent aujourd’hui 5,22% et 4,37 %. Et ces taux sont encore susceptibles de monter à l’avenir. Alors pour aider les communes se trouvant dans cette situation, l’État a fait une proposition de transaction qui a été acceptée à l’unanimité par le conseil municipal de Briançon. C’est un peu technique mais très important pour les finances communales.