Alpes de Haute-Provence : plus de labo à Barcelo à partir du 14 : Le maire agacé de constater que la solution trouvée bloque pour des raisons administratives

Pas content le maire de Barcelonnette. Dans un communiqué, Pierre Martin-Charpenel dit toute sa déception et son agacement de voir que la solution à laquelle il travaillait ne peut être mis en oeuvre pour des raisons administratives. 
En effet, le maire indique qu'à l’issue d’une longue réunion tenue le 29 septembre dans les locaux de la délégation de Digne de l’ARS (Agence Régionale de Santé), avec la présence de la responsable du secteur biologie de l’ARS Paca à Marseille, les faits suivants ont été actés :
le laboratoire d’analyses médicales Bléone-Durance fermera ses portes le 14 octobre. Les trois salariées seront licenciées.
Cette fermeture est liée à des conditions financières et administratives très intriquées.
Pour la suite, à partir du 17 octobre, ce laboratoire assurera l’enlèvement (vers 10 h 30 ou 11 h) des prélèvements effectués par les infirmières libérales de la vallée au domicile des patients ou dans leur cabinet. Toutes les analyses seront ensuite réalisées à Saint-Auban.
Ainsi, plus aucune analyse ne sera faite sur place, alors qu’actuellement la technicienne du laboratoire a la charge d’analyses simples, mais aussi d’analyses en urgence dont les médecins attendent les résultats en moins d’une heure (suspicion d’appendicite, suspicion de problème cardiaque, …). Dans ces cas, désormais les médecins seront contraints de demander une évacuation d’urgence en ambulance vers Gap.
La municipalité a contacté un biologiste qui a participé à la réunion. Ce biologiste est disposé à ouvrir un laboratoire identique à celui qui existe, en gardant les emplois de la technicienne et des secrétaires, afin d’assurer le même service qu’aujourd’hui, mais il ne peut pas s’installer pour des raisons purement administratives et réglementaires.

Le maire indique avoir  plaidé longuement pour une dérogation exceptionnelle ou limitée dans le temps, mais sans résultat. En conclusion, les Ubayens n’auront désormais qu’un service dégradé et qui coûtera plus cher à la Sécurité sociale.
Pour nous, ce n’est pas un point final, nous continuerons notre engagement avec l’espoir d’une autre solution, indiquent Pierre MARTIN-CHARPENEL et le Docteur Pierre MAILLARD Conseiller municipal