Publié par Jean Marc Passeron le lun, 03/10/2016 - 11:14
On en sait davantage à présent sur cette affaire de coups de couteau survenus vendredi soir rue Jean Eymar à Gap. Les deux personnes mises en cause ont été placées en détention provisoire : l(homme à la maison d'arrêt de Gap, la femme aux Baumettes ;les deux vont comparaître cet après-midi au tribunal de Gap pour des faits de violences avec arme et en réunion. Vendredi soir, à l'occasion d'une dispute suivant une soirée alcoolisée, la femme aurait porté à un jeune homme de 20 ans deux coups de couteau dans le dos. L'homme, en état de récidive, aurait, lui, donné des coups de couteau dans la jambe de la victime.
Communiqué de presse du procureur de la République près le TGI de Gap :
Le lundi 3 octobre 2016 à 17 heures, après une première comparution immédiate fixée à 14 heures, seront jugées en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Gap deux autres personnes impliquées dans d'autres violences : une femme âgée de 43 ans et son compagnon âgé de 46 ans, domiciliés à Gap, à qui sont reprochés des faits de violences avec arme et en réunion commises à Gap dans la soirée du 30 septembre 2016. Il est reproché à la femme d'avoir porté à la victime, dans la rue Jean EYMAR à Gap, deux coups de couteau dans le dos à l'une de ses fréquentations, un homme âgé de 20 ans, également domicilié à Gap, qui a dû subir une intervention chirurgicale en urgence, en raison d'un pneumothorax.
Une dispute sur fond d'alcool avait débuté dans l'appartement du couple poursuivi. Il est reproché à l'homme d'avoir alors porté des coups de marteau dans les jambes de la victime.
L'enquête a été diligentée par la brigade de sûreté urbaine du commissariat de Gap sous la direction du parquet de Gap, lequel, à l'issue des gardes à vue, a saisi le juge des libertés et de la détention dans la soirée du 2 octobre 2016, ce dernier ayant alors ordonné le placement en détention provisoire des deux personnes mises en cause à la maison d'arrêt de Gap pour l'homme, et au quartier des femmes de la prison des Baumettes à Marseille pour la femme, jusqu'à l'audience de comparution immédiate.
S'agissant de la femme, avec trois circonstances aggravantes aux violences (avec arme, en réunion, en état d'ivresse manifeste), elle encourt notamment les peines maximales de 10 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.
S'agissant de l'homme, avec deux circonstances aggravantes aux violences (avec arme et en réunion), mais étant également en récidive légale, il encourt notamment les peines maximales de 14 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.
. Écoutez ce témoignage recueilli ce vendredi soir juste après cette agression :
D!CI TV : Hautes-Alpes : un homme poignardé au... par dicitv31