Publié par Valentin Doyen le ven, 21/10/2016 - 13:43

La fusion des communes du Queyras n'est pas encore prévue pour tout de suite. Si la plupart des élus semblaient sur la même longueur d'onde, le rapprochement des communes de Ristolas, Saint-Véran, Arvieux, Molines, Château-Ville-Vieille, Aiguilles, Abries et Ceillac, est pour l'heure loin d'être acté. Progressivement, chaque commune étudie la question en conseil municipal. "Nous sommes en train de choisir si nous lançons oui ou non une étude de faisabilité. Selon le résultat, nous solliciterons les habitants" explique Jean-Louis Poncet, le maire de Château-Ville-Vieille. Une étude qui a un coût financier, mais qui sera pris en charge par l'État à hauteur de 80 %. L'État, justement, pousse les petites communes à n'en former qu'une seule pour réduire les déficits. Mais chaque commune ne semble pas décidée à se lancer. Saint-Véran aurait déjà fait savoir qu'elle ne souhaitait pas participer à l'étude de faisabilité. "Si certaines communes ne jouent pas le jeu, je trouve cela dommage. D'autant que cette étude n'engage à rien, si ce n'est de savoir si la fusion est possible ou non", détaille Jean-Louis Poncet. Les communes avaient jusqu'à octobre 2016 pour déposer un dossier de fusion. Il faudra maintenant attendre 2017, avec une élection présidentielle entre temps et peut-être une nouvelle politique pour le monde rural voulue par un nouveau préfet. Les huit communes restent pour l'heure indépendantes. Le grand Queyras attendra.