Hautes-Alpes : la 8e édition de Jazz aux Frontières se tiendra les 3, 4 et 5 août prochains à Montgenèvre !

La 8e édition dévoile sa programmation

Vive la culture à Montgenèvre, Jazz aux frontières un événement devenu incontournable aura bien lieu sur 3 jours , le 3, 4 et 5 août 2017 avec une programmation de choix et très éclectique

3 jours, 3 concerts, 3 ambiances

Le festival cette année se déroulera sur trois jours et accueillera trois artistes de renom du Jazz : Manu Bongo, Omar Sausa et Flavia Coelho dans cet ordre, tous à 21H. “ dans un festival de Jazz il faut toujours commencer par la tête d’affiche et finir par le festif” précise François Veauleger, le directeur de l’office de tourisme, qui s’est occupé spécialement de la programmation “ les concerts auront lieu à l’espace Jean-Gabin, concerts intimistes assis, la jauge est fixée à 250 places, le concert du samedi sera sûrement debout pour accueillir encore plus de monde et faire une clôture festive”.

Nouveauté cette année, le festival est auto-produit par Montgenèvre et la doyenne des stations veut faire participer tous les socio-pro de la station, en leur proposant de se joindre à cette progammation, en proposant aussi des concerts autour de ces dates, des événements work shop et aussi des master class avec les musiciens. “ Les dates de concerts serviront certes de charnière au festival mais aussi de tremplin pour que les professionnels de la station s’approprie l’évènement et le développe, on va vivre vraiment un Jazz aux frontières nouvelle formule” souligne François Veauleger.

Toutes les informations et réservations sur www.montgenevre.com

La billeterie sera ouverte dans quelques jours sur internet et sur les réseaux spécialisés de vente de spectacle

Jeudi 3 août 21h : Manu Dibango, le « père de la musique du monde et de l’Afrobeat »

Manu Dibango : 8 décennies dont 6 consacrées à la musique. Manu est et reste une des personnalités les plus marquantes de ces 50 dernières années. Père de la world musique, premier disque d’or d’un artiste africain aux Etats-Unis avec « Soul Makossa » qui n’en finit plus d’être samplé. Depuis plus de 50 ans, Manu Dibango, personnalité connue et reconnue du paysage culturel, guidé par son éclectisme, son nomadisme musical et ses inspirations, a toujours proposé des spectacles aussi différents que novateurs.

Ne se limitant pas à la seule palette de la musique africaine, Manu, entouré d’une équipe plus resserrée, propose cette saison AFRIKADELIK, une variation de son répertoire habituel, plus épurée, privilégiant le groove. AFRIKADELIK, comme le titre l’indique, est un résumé des influences musicales qui ont nourri l’œuvre de Manu. L’Afrique est bien sûr très présente de par les rythmes endiablés et la prépondérance du chant.

Les orchestrations plus épurées laissent transparaître des sonorités « AfroFunkAdélik » et « jazzy ». Une sacrée dose de bonne humeur en somme !

Manu Dibango a eu l’honneur d’être nommé "Représentant de la Francophonie" par l’Organisation Internationale de la Francophonie lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio de Janeiro. A ce titre, il a animé de nombreux ateliers culturels et artistiques avec les athlètes et le public présents aux Jeux de Rio.

Extrait / Manu Dibango & le Soul Makossa Gang Live in Paris 2005
 

Vendredi 4 août 21h : Omar Sosa, pianiste cubain et musicien migrateur

Sur la scène jazz actuelle, Omar Sosa est l’un des artistes qui compte le plus de cordes à son arc.

Compositeur, arrangeur, producteur, pianiste, percussionniste et leader de groupe, Omar fusionne un large éventail d’éléments de world music et d’électronique avec ses racines afro-cubaines pour créer un son urbain d’une rare fraîcheur et originalité - toujours avec un feeling Latin jazz. Sur scène, Omar est un artiste très charismatique, une intarissable source d’inspiration pour ses confrères musiciens grâce à son jeu dynamique et son goût pour l’improvisation, qui pousse sans cesse le public à se lever et à participer, faisant de ses concerts de rares moments de spontanéité et de communion.

Omar Sosa étonne par sa maturité musicale et enchante par la finesse de ses arrangements qui mêlent jazz, musiques urbaines et rythmes afro-caribéens. Disque après disque, Omar Sosa s'est depuis le milieu des années 90, construit une identité hors-norme, insérant dans sa musique des influences provenant de l'Afrique, des Caraïbes ou d'Amérique du sud."

Entre jazz et world, Omar Sosa invente un jazz à l’horizon très ouvert, une musique magnifique, toujours en mouvement, qui sonne comme une langue universelle.

 

Samedi 5 août 21h : Flavia Coelho, le mélange énergique du Brésil et des Caraïbes

Terminer le Festival avec une ambiance festive athypique, une chaleur brésilienne du moment. Quand on pense à Rio, on pense SAMBA ! Mais en ce moment les Brésiliens dansent sur la musique de Flavia Coelho. Flavia COEHLO 37 ans, parfum vivant du Bresil, aime les mélanges, des mélanges inédits de tchatche ragga, de fièvre sambiste et de guinche rurale, puis a élargi ses horizons pop avec la même gouaille, la même joyeuse exubérance.

Présence explosive, énergie contagieuse et style flamboyant, à chacun de ses concerts, le public peut s’en rendre compte : Flavia Coelho est une bête de scène !

Depuis 5 ans, elle tourne dans le monde entier. C’est une nomade qui se sent chez elle là où elle se sent accueillie. Il ne serait donc pas étonnant qu’elle se sente chez elle à la Salle Jean-Gabin.

« Sonho Real », Le troisième album de la Brésilienne Flavia Coelho est incandescent comme un coup de foudre, urgent comme une envie d’exister. Elle déploie son être et déplie son âme. Une impression de voyage nous saisit à chaque titre. Les mélodies sont solaires, toute en légèreté. Toujours dansantes. On y trouve des senteurs de forro et des parfums de ragga, la frénésie des rythmes ska et la nonchalance du dub reggae.

Souvenez-vous ....

Tous les étés, depuis maintenant sept ans, le jazz s’installe à Montgenèvre le temps d’un festival haut en couleur. Si les années se sont suivies, elles ne se sont pas pour autant ressemblées. A chaque édition, des nouveautés, des artistes qui ont toujours su transporter le public de l’Espace Culturel Jean Gabin. Maceo Parker qui a inauguré le premier volet du Festival Montgenevois a enflammé la salle au rythme de son saxophone ; un moment magique qui est resté dans les mémoires. Magic Malik, Erik Truffaz, Kenny Garrett pour ne citer qu’eux ont également marqué de leurs sceaux cet événement devenu tradition. Les femmes ne sont pas en reste ; Malia Ginkoa a envouté la foule en 2011, sa voix accompagnée d’un piano a transporté le public dans un autre monde. Youn Sun Nah, quant à elle, a offert à Montgenèvre une prestation inédite. Habituellement entourée de cinq musiciens, c’est en duo avec son pianiste qu’elle s’est produite pour un concert mêlant à la fois force et douceur. Autre style mais tout autant de succès, Sara Letor, Robyn Bennet ont fait danser les foules au son de leurs voix puissantes et rythmées. Et puis l’année dernière, c’est Agathe Iracema qui a donné, avec son Jazz Quartet, une variante brésilienne au Jazz en reprenant les incontournables des standards du Jazz vocale avant de finir le festival en Apothéose festive. Le Groupe Compay Secundo tout droit débarqué de la Havane ont fait honneur à la musique traditionnelle cubaine et a fait vivre au public présent à Montgenèvre un véritable moment de légende.