Publié par Anonyme (non vérifié) le ven, 28/04/2017 - 15:07
Macron, Fillon, Hamon, Mélenchon... Les hypothèses vont bon train pour savoir quel bulletin le maire de Gap a glissé dans l'urne à l'occasion des élections présidentielles. Si l'ensemble des maires importants de la région, comme toute la France, ont fait savoir leur positionnement politique, pas un mot, pas une déclaration, pas un communiqué, pas un sous-entendu de la part de Roger Didier qui détient pourtant l'un des mandats considérés comme le plus important dans les deux départements des Alpes du Sud. Issu des rangs du PRG (du centre gauche), il en a été exclu pour avoir rejoint les bancs de l'assemblée de droite du département des Hautes-Alpes... Et ensuite d'ailleurs celle de la majorité régionale de Christian Estrosi. Alors, comme il est toujours peu loquace avec la rédaction D!CI, nous lui avons posé la question par écrit ainsi qu'à son cabinet... mais pas de réponse. Il ne reste donc plus qu'à faire parler notre imagination.
Que Roger Didier ait voté François Fillon au 1er tour serait logique puisqu'il siège dans les assemblées de droite et qu'il a indiqué avoir voté pour Alain Juppé lors de la la primaire de droite, sachant qu'il a voté à cette primaire tout en disant depuis des années qu'il a toujours son cœur à gauche ! Ou alors peut-être Macron ? Ce dernier invite à casser le clivage gauche/droite comme Roger Didier l'a fait avec PBR, ancien maire de Gap, lorsque celui-ci, pourtant à droite, lui a donné le poste de 1er adjoint et lui a passé ensuite le flambeau pour qu'il prenne sa succession. La question vise donc à savoir si Roger Didier a fait une migration de gauche à droite ou s'il considère qu'il n'y a pas de clivage gauche/droite !
La question reste entière et il est assez probable, qu'après être resté aux abris, que le maire de Gap fasse à présent savoir qu'il invite à voter Macron pour le second tour.... Le risque politique étant devenu inexistant.
Chez Roger Didier, on l'aura compris, on n'a pas vraiment le goût du risque. Certains y verront de l’habilité politique quand d'autres considéreront qu'il s'agit plutôt d'un manque de courage politique et d'une capacité incroyable à faire l'anguille.