Publié par Sarah Hübsch le lun, 12/06/2017 - 10:36

Une série de plaintes a été déposée au commissariat de Gap, concernant des escroqueries auprès de personnes âgées. Cela concerne des ventes "forcées" de matelas, de casseroles, de robinetterie... Des prestations douteuses peuvent aussi être proposées comme de l'élagage, du jardinage, des travaux de toiture... Ces travaux sont généralement mal réalisés et la victime doit payer un supplément auprès des "ouvriers" pour qu'ils les terminent. Au final, les travaux coûteront très cher. Quelques conseils judicieux sont à appliquer : ne pas répondre aux démarchages téléphoniques, exiger un devis avant travaux, ou encore ne jamais payer en espèces. En cas de doute, conctacter vos proches, amis, famille ou voisins, ou composer le 17, le numéro de la Police.
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DES HAUTES-ALPES :
Des plaintes ont été récemment déposées au commissariat de police de Gap suite à des escroqueries au préjudice de personnes âgées.
Plusieurs modes opératoires sont utilisés par des itinérants pour abuser des personnes âgées, isolées et crédules. Il s'agit de ventes quasi forcées de matelas, d'ensembles de casseroles, d'accessoires de robinetterie, de bouteilles de vin.
Ces ventes peuvent être appuyées par des manœuvres frauduleuses : lâcher d'insectes pour prétexter d'une infestation dans les matelas ; faux certificats de garantie et "flyers" publicitaires (sans rapport avec le produit)...
Les factures sont rédigées à la main, sans calcul de TVA et, s'agissant de démarchages, sans bulletin de rétractation.
Un tampon est susceptible d'apparaître néanmoins avec une raison sociale : généralement, le numéro de SIRET ne correspond à rien, pas plus que le numéro de téléphone.
Il peut s'agir également de prestation de services tels que l'élagage, le jardinage, la réfection de façade ou de toiture, la peinture.
Les victimes de ce type de démarchages illégaux s'aperçoivent que les travaux sont mal faits ou inachevés ; la victime pourra avoir été sollicitée pour fournir des espèces visant à acheter du matériel (matériel qu'elle ne verra jamais, pas plus que les ouvriers une fois les espèces remises).
Ce type de délinquants pourra également persuader les victimes d'encaisser un chèque au nom d'une précédente victime qui sera présentée comme un ancien employeur, afin qu'elles reversent en espèces la différence entre le montant dudit chèque et le montant des travaux en cours.
Au bout du compte, le montant de la prestation sera exorbitant et sans rapport avec la réalité des travaux, mais la personne se retrouvera dans l'obligation de payer devant l'insistance des ouvriers sur place.
La Police Nationale attire l'attention de la population du département des Hautes-Alpes sur ces faits qui risquent de se multiplier en saison estivale.
Quelques conseils sont à appliquer :
- Ne pas répondre aux démarchages téléphoniques.
- Si le démarcheur se présente néanmoins, exiger un devis avant les travaux.
- La facture doit comporter les coordonnées précises de l'artisan ou de la société qui intervient
- Ses coordonnées peuvent être vérifiées (notamment auprès d'Infogreffe ou de tout autre organisme public susceptible d'avoir enregistré l'inscription dans le registre du Commerce ou des Artisans).
- En cas de vente d'un objet, la facture doit également contenir un bulletin de rétractation mentionnant les informations et dispositions légales auxquelles le client peut se référer.
- Ne pas payer en espèces et ne pas accepter de chèque dont le titulaire ne correspondrait pas à l'identité de celui qui le remettrait.
- En cas de doute, faire appel à des voisins, des amis, de la famille, à la Police en composant le 17.