Alpes du Sud / Rythmes scolaires : la plupart des communes optent pour le retour à 4 jours

Fini la semaine de quatre jours et demi instaurée sous le quinquennat précédent ! Les communes des Alpes du Sud ont à présent le choix. C'est en tout cas le message qu'a fait passé Jean Michel Blanquer, le ministre de l'Education Nationale, via son décret. Il offre la possibilité aux communes qui le souhaitent de revenir à la réforme Peillon, instaurée en 2013. Alors votre commune a-t-elle décidé de faire marche arrière ? Les réponses dans les Alpes du Sud :

A quelques semaines de la rentrée... Le sujet est sur toutes les lèvres. Va-t-on ou non repasser à la semaine de 4 jours ? Deux mois après la parution du décret permettant de changer les rythmes scolaires, les communes ont fait part de leur volonté.

Alors parmi celles qui souhaitent le retour à 4 jours dans les Hautes-Alpes, on retrouve la commune de Gap, de Laragne-Montéglin, de Tallard, de Veynes, de Serres, de l'Argentière-la-Bessée, d'Embrun, de Chorges, de Savines-le-Lac ou encore celle de Saint-Bonnet-en-Champsaur. Dans les Alpes de Haute-Provence : Manosque, Barcelonnette, Sisteron et Seyne-les-Alpes souhaitent également faire passer à la trappe la réforme des 4 jours et demi.

D'autres communes, en revanche, comme Briançon, la Bâtie-Neuve, Saint-Chaffrey et Guillestre dans les Hautes-Alpes et Digne-les-Bains dans les Alpes de Haute-Provence ont décidé de conserver leur situation actuelle. Pour les maires et les corps enseignants, les délais d'application sont trop courts.

Dans les communes importantes donc seules cinq ont décidé de rester à la semaine de 4 jours et demi... et il ne s'agit pas d'un hasard puisque le maire de chacune de ces communes est un membre du parti socialiste ou est clairement de gauche. Alors de là à voir dans toutes ces décisions, pour la rentrée, une chose politique, il n'y a qu'un pas. Et ce, même si ces derniers ont tendance à dire qu'il s'agit du bien-être des enfants. Des enfants qui seraient beaucoup trop fatigués et n'auraient pas le temps de récupérer.

Photo : illustration

Rythmes scolaires