Républicains 04 : Sébastien Ginet confirme son départ et répond aux attaques sur les comptes du parti

"La politique dans les Alpes de Haute-Provence, c'est terminé pour moi". Cette phrase ne peut pas être plus claire. Et elle est signée Sébastien Ginet, Président des Républicains 04, qui confirme son futur départ. "Dès que Laurent Wauquiez sera élu, je partirai, comme je l'ai annoncé. Pendant plusieurs années, je vais me consacrer à mon métier sur Paris", promet l'ancien candidat aux législatives. Le Parti aurait refusé sa démission, indiquant "qu'il ne pouvait pas se permettre d'organiser des élections avant celle pour la Présidence Nationale", précise un membre du parti.

Autre mise au point de Sébastien Ginet : les comptes. Depuis quelques jours, la rumeur circule qu'il refuserait de communiquer ses comptes de campagne et aussi les comptes de la fédération. Des amis, qui ne lui veulent pas que du bien, suspectent un trou dans la caisse. "Il n'y a que le Trésorier et le Président qui ont accès aux comptes. Nous faisons une demande express pour savoir s'il n'y a pas de soucis", témoigne un Républicain qui souhaite garder l'anonymat. "On ne peut pas savoir quoi organiser si on ne sait pas ce qu'il reste dans les caisses", poursuit un autre cadre du parti.

Sébastien Ginet balaye les accusations. "Ils devraient avoir honte. Mes comptes sont clean et le bilan sera publié, comme chaque année, en décembre ou janvier. On parle là d'une somme de 5 000 ou 6 000 € dans la Fédération. Et puis le trésorier est une pointure qui a géré les comptes de Sisteron pendant plus de trente ans", déclare Sébastien Ginet.

Des mots que confirment Daniel Spagnou. "Guy Pagliano a été pendant plus de 30 ans mon Secrétaire Général. C'est un homme compétent et intègre. Rien ne peut lui être reproché", indique le maire de Sisteron qui poursuit : "Il faut arrêter la chasse à Ginet. Il faut tourner la page. Sébastien a démissionné. Il est maintenant orienté sur Paris. Plutôt que de lui en vouloir, il faut maintenant remettre le parti en ordre de marche pour construire le futur", tranche Daniel Spagnou.