Publié par Barbara Tornambé le mar, 24/10/2017 - 20:23

On le sait, le maire de Gap a été contraint de prendre des mesures suite à la sécheresse qui n'en finit pas. Il envisage même de suspendre le nettoyage des voiries si la pluie n'arrive pas. Il n'y a à ce jour plus que 40 jours d’autonomie en eau potable pour la ville de Gap à la réserve des Jaussauds, soit jusqu'à fin novembre. Alors l'opposition monte au créneau dénonçant l'attentisme de la municipalité pour sécuriser et diversifier l'alimentation en eau de la ville. Isabelle David du groupe "Gauche" regrette les tiraillements et querelles entre la ville de Gap et l’ASA du Canal . "Il y a urgence à relancer les études et planifier les aménagements nécessaires pour l’utilisation de la nappe des Choulières (NDLR : dans le Champsaur) qui offre des réserves en quantité suffisante d’une eau de qualité", indique aussi la conseillère municipale qui ajoute qu'il aurait fallu prévoir le remplissage de la réserve des Manes, ce qui n’a pas été fait.
"Peut-on jouer avec l’avenir d’une ressource aussi essentielle que celle de l’eau pour économiser quelques euros ?", lance de son côté Christophe Pierrel, lui aussi dans l'opposition au maire.
Pour Robert Nebon, le président du canal de Gap, il existe des solutions à ce manquement, mais il faut du temps pour pouvoir les mettre en place. Parmi ces solutions, il y a celle de la nappe des Chouillères. Ecoutez Gérald Martinez, le maire de St-Léger-les-Mélèzes :
