Publié par Anonyme (non vérifié) le jeu, 26/10/2017 - 11:10

Nous vous le disions mardi, sauf événement majeur, Christophe Castaner sera le président de LERM (La République En Marche) à l'issue de l'élection qui aura lieu le 18 novembre prochain. Il a été en effet "désigné volontaire" par son ami Emmanuel Macron à l'issue d'un entretien lundi soir à l'Elysée.
Conséquence inattendue de cette décision, il devrait redevenir le député de la 2ème circonscription des Alpes de Haute Provence !
Contraint de démissionner après sa nomination au gouvernement, il devrait reprendre son poste dans cette "circo" qui s'étend de Manosque au col de Larche via Sisteron ou encore Forcalquier et la vallée de la Blanche.
En effet, en devenant président de parti le 18 novembre, Christophe Castaner va logiquement céder au moins une de ses casquettes au gouvernement. Celle de porte-parole à coup sûr. "Je pense que le porte-parole ne peut pas être le représentant d'un des mouvements politiques qui est dans la majorité", a-t-il déclaré mercredi sur RTL.
Jeu de chaises musicales, c'est Benjamin Griveaux qui a dû s'incliner pour la présidence d'En Marche qui devrait devenir le nouveau porte-parole du gouvernement...
Quant à son poste de ministre en charge des relations avec le parlement, si rien n'est tranché, il est de plus en plus probable qu'il soit contraint de l'abandonner par souci de clarté. Les noms de Jacques Mézard et Jacqueline Gourault sont cités pour reprendre ce poste sensible.
Résultat des courses, un mini remaniement ministériel et Christophe Castaner qui redeviendrait député et président (bénévole) d'En Marche.
Les Bas-Alpins ne verront pas le changement. En effet, depuis sa nomination au gouvernement, "Casta" n'a jamais quitté le terrain des Alpes de Haute-Provence en multipliant chaque week-end les déplacements sur le terrain, un petit peu comme si ce qui se passe aujourd'hui était prévu de longue date.
Le vrai changement est pour la députée actuelle, Emmanuelle Fontaine-Domeizel !
Suppléante puis députée, elle va donc probablement redevenir suppléante. Disciplinée, l'intéressée n'y voit rien à redire.
En politique, c'est un peu comme dans la chanson de Claude François, "ça s'en va et ça revient"!
Son entretien sur RTL ICI