Abandon du projet de nouveau sanctuaire au Laus : les habitants saluent une décision de "bon sens"

Le projet de nouveau sanctuaire à Notre-Dame-du-Laus est abandonné. Le nouvel évêque Xavier Malle s'était donné quelques mois de réflexion pour savoir si l'évêché de Gap et d'Embrun avait les moyens de porter un aussi gros projet. A l'époque, Mgr Di Falco avait initié un concours d'architectes et une récolte de fonds pour faire de Notre-Dame-du-Laus dans la vallée de l'Avance, l'un des sanctuaires les plus importants de France.

Mgr Xavier Malle a donc tranché. Malgré les efforts, il n'a pas été possible de trouver l'argent nécessaire. Le projet est donc rangé aux oubliettes, mais pas le développement de Notre-Dame-du-Laus. Il devrait annoncer mercredi lors d'une conférence de presse que le développement du sanctuaire va se poursuivre, mais avec raison c'est-à-dire avec des moyens que peut mobiliser le diocèse de Gap et d'Embrun. Un coup dur pour Mgr Di Falco et ceux qui ont porté le projet, une décision sage pour beaucoup d'autres.

Et d'ailleurs, pour 2018, le sanctuaire va mettre les petits plats dans les grands pour commémorer les 300 ans de la naissance de Benoîte Rancurel et les 10 ans de la reconnaissance de ses apparitions.

Un communiqué de ce vendredi précise que Mgr Xavier Malle a récolté divers avis concernant le projet de nouvelle église au sanctuaire Notre-Dame-du-Laus. Cette phase d’avis, avant qu’il ne prenne une décision, n’est pas encore terminée. Aucune information publiée sur le sujet n’est fondée. La seule annonce de cette conférence de presse ne peut préjuger de ce qu’il aura décidé et de ce qu’il dira quant à la suite à donner au projet de nouvelle église : le continuer, l’arrêter, l’interrompre, le réorienter.

Alors, du côté des habitants de Saint-Etienne-le-Laus, l'abandon du projet sonne plutôt comme une décision de bon sens. Ecoutez :

 

 

 

 

Au cours de cette conférence de presse, Mgr Xavier Malle abordera donc aussi d’autres questions sur la vie du diocèse : ses visites aux prêtres, des diacres, des communautés religieuses, les projets immobiliers dans les paroisses, les projets pastoraux (l’Année Benoîte, les 300 ans de la collégiale de Briançon), etc.

Et parmi les réactions, celle de Rémy Oddou, conseiller départemental du secteur. Il ne voit dans cette décision que du bon sens.

pas de miracle