Publié par Jean EYMARD le lun, 14/05/2018 - 18:23

Le corps sans vie d'une jeune femme retrouvé en début d'après-midi le mercredi 9 mai 2018 dans la Durance au barrage de Prelles (commune de SAINT MARTIN DE QUEYRIERES dans les Hautes-Alpes) a fait l'objet d'une autopsie ce jour à l'institut médico-légal de Grenoble a fait savoir le procureur de la république;
Selon les médecins légistes, elle serait décédée à la suite d'une noyade.
La jeune femme n'a pas encore été formellement identifiée. À cette fin, et également pour de tenter de connaître avec précision les circonstances de ce décès, les investigations se poursuivent dans le cadre de l'enquête aux fins de « recherche des causes de la mort » prévue par l'article 74 du code de procédure pénale.
Comme vous le savez, un appel à témoins a été lancé. Les empreintes digitales pourraient aussi permettre d'identifier cette personne et d'écarter ou pas la thèse d'une migrante qui aurait perdu la vie en tombant en amont dans la Durance avec que les flots ne la transportent jusqu'au barrage de Prelles.
Du côté du Refuge Solidaire de Briançon, les bénévoles s'interrogent aussi mais doivent surtout faire face à un nouvel afflux très important d'exilés. L'un de ses responsables a lancé ce dimanche un cri d'alarme. Joël Pruvost demande à Mme la préfète de faire ouvrir de toute urgence des lieux d'hébergement (gymnases, salles de spectacles...) comme cela est fait régulièrement lors des épisodes neigeux.
Il critique aussi le Conseil départemental quant à l'accueil des mineurs d'où cette réponse d'Arnaud Murgia par voie de communiqué. Le Conseiller départemental considère que « La proposition de Joël Pruvost d’ouvrir les gymnases de Briançon pour y loger les migrants est au mieux délirante et au pire dangereuse. Je le dis depuis plusieurs mois : nous ne réglerons pas cette crise migratoire en s’engageant dans une fuite en avant.
Quant aux accusations lancées à l’encontre du Département, elles sont selon Arnaud Murgia d’une part fausses et d’autre part totalement déplacées alors que l’accueil des mineurs non accompagnés a déjà coûté plus 6,5 M d’€ aux contribuables.
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C'est ce lundi qu'on en saura peut-être davantage sur l'identité de cette jeune femme d'origine africaine retrouvée décédée dans la Durance à hauteur de Prelles au-dessous de Briançon mercredi soir. Comme vous le savez, un appel à témoins a été lancé et une autopsie doit avoir lieu ce lundi à Grenoble pour déterminer les causes de la mort. Les empreintes digitales pourraient aussi permettre d'identifier cette personne et d'écarter ou pas la thèse d'une migrante qui aurait perdu la vie en tombant en amont dans la Durance avec que les flots ne la transportent jusqu'au barrage de Prelles.
Du côté du Refuge Solidaire de Briançon, les bénévoles s'interrogent aussi mais doivent surtout faire face à un nouvel afflux très important d'exilés. L'un de ses responsables a lancé ce dimanche un cri d'alarme. Joël Pruvost explique que la situation est devenue ingérable : pour une capacité de 15 places, 90 personnes sont actuellement hébergées dont une famille de 3 enfants (7 ans, 5 ans et 7 mois) dont le père vient d'être hospitalisé d'urgence.
La situation est aggravée selon lui par la non-prise en charge de 23 mineurs par le Conseil Départemental en dépit de l'obligation légale qui l'y oblige et ceci depuis une semaine.
Les bénévoles dénoncent enfin la mise en danger de ces jeunes et demandent à Mme la préfète de faire ouvrir de toute urgence des lieux d'hébergement (gymnases, salles de spectacles...) comme cela est fait régulièrement lors des épisodes neigeux.
Quant aux "Identitaires", ils ont continué ce week-end leur présence à la frontière. Aucun incident ni délit n'a été relevé par les gendarmes qui les tiennent à l'oeil.
On dénombre des milliers de migrants qui tentent de passer la frontière par les Hautes-Alpes. En hiver, à des conditions déjà difficiles s'ajoute le froid ; et une fois passés, s'ajoutent aussi des difficultés administratives. Ce jeudi, le curé de la paroisse de Gap, le Père Dubois, a poussé un coup de gueule. Les bénévoles du secours catholiques font ce qu'ils peuvent pour accueillir les migrants. Il ne comprend pas que des migrants reconnus mineurs et envoyés à Marseille ne soient pas recueillis et soient laissés à la rue. On l'a rencontré ce jeudi en présence d'une trentaine de migrants mineurs.