Publié par Jean EYMARD le mar, 31/07/2018 - 09:38

Il s'en est bien sorti : l'ancien député-maire de Forcalquier, Christophe Castaner, a passé un bien mauvais moment ce mardi matin. Le délégué de LREM et secrétaire d'Etat des charges des relations avec le parlement comparaissait devant la commission des lois du Sénat dans le cadre de l'enquête sur le comportement le 1er mai d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase, employés de la République en Marche. Une audition de plus d'1 heure 30.
Vincent Crase, facilement reconnaissable à son crâne rasé, avait pris une part active à l’interpellation, place de la Contrescarpe, qui a mis le feu à l’Elysée.
Christophe Castaner, très concentré, a veillé à ne pas commettre de nouvelles "gaffes" dont il est un peu coutumier à l'image de sa déclaration considérant Benalla comme bagagiste.
Il a d'ailleurs expliqué que cette déclaration sur "Benalla bagiste", c'était selon lui un raccourci caricatural par rapport à ce qu'il a déclaré précisément.
Crase, mis en examen pour «violences en réunion» et «immixtion dans l’exercice d’une fonction publique», lui aurait indiqué qu'il avait réalisé cette intervention musclée en tant que gendarme réserviste. Le délégué de LERM indique avoir pris dès le 2 mai une sanction similaire à celle prise par l'Elysée à l'encontre de Benalla avant de découvrir l'ampleur de l'affaire comme tout le monde plus tard. Suspendu du 4 au 18 mai, tout en restant payé, il a été licencié, a précisé Christophe Castaner.