Alpes de Haute-Provence : Olivier Jacob a fait le point sur les principaux dossiers du département

Délinquance, sécurité routière, désenclavement du territoire ou encore accueil des migrants... Olivier Jacob, le préfet des Alpes de Haute-Provence a fait le point ce jeudi avec la presse sur de nombreux dossiers concernant le territoire. En fonction depuis maintenant trois mois, il souhaite prendre en considération toutes les préoccupations des Bas-Alpins.

Le loup. Un sujet ô combien sensible pour le département. Les attaques sont de plus en plus nombreuses depuis ces dernières semaines et ne concernent plus uniquement les fonds de vallées. Le mois de septembre aura été particulièrement redoutable pour les éleveurs, avec, il y a encore quelques jours, une vingtaine de brebis attaquées sur la commune Entrevennes. Le préfet souhaite pouvoir recruter davantage de lieutenants de louveterie, en particulier dans la vallée de l'Ubaye :

Pour ce qui est du désenclavement du territoire, il s'agit d'un dossier majeur pour Olivier Jacob. Le préfet se veut à l'écoute des habitants. Une enveloppe de 30 millions d'euros a été débloquée par l'État et les collectivités locales. Les travaux concernant l'aménagement de la RN85 devraient débuter d'ici 2019.

Protéger aux mieux la population, c'est également l'un des objectifs d'Olivier Jacob. Globalement, les chiffres de la délinquance sont en baisse dans le département (- 4 % pour ce qui est des cambriolages). En revanche, depuis le 1er janvier, les violences intrafamiliales et les atteintes aux personnes augmentent.

Il sera, lui, racheté par l'État. Le nouvel hôtel de police de Digne-les-Bains devrait voir le jour d'ici 2020. L'État va acheter l'établissement au Conseil Départemental. Une réunion doit encore avoir lieu, la semaine prochaine, avec les différents services pour évaluer son coût :

Autre sujet, l'accueil des migrants. L'État a pris la décision de fermer définitivement le centre de Chandourène à Champtercier. Depuis l'automne 2016, ils sont nombreux à y avoir été hébergés mais aujourd'hui, la crise migratoire a évolué.

Autant de dossiers donc que le préfet des Alpes de Haute-Provence souhaite voir avancer.

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