Sainte-Tulle / Sisteron / Forcalquier : trois affaires criminelles devant la cour d'assises de Digne-les-Bains du 19 au 30 novembre

Du 19 au 30 novembre, la cour d'assises de Digne-les-Bains se penchera sur trois affaires criminelles d'importance. 

Et la plus emblématique est sans doute l'affaire Foughali, du nom de ce jeune homme accusé du meurtre de Teddy Mangata à Forcalquier. Du 26 au 30 novembre, cette affaire connaîtra un deuxième jugement puisque Taofik Foughali avait vu son procès suspendu en décembre 2017 après l'intervention d'un témoin. La cour d'assises avait alors ordonné un supplément d'informations. Elle devra notamment se prononcer sur l'implication ou pas de membres de la famille Foughali, poursuivis pour dissimulation de preuves. Âgé aujourd'hui de 30 ans, Taofik est toujours incarcéré et encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il clame toujours son innocence. La mère de la victime quant à elle avait affirmé avoir entendu sa voix le soir du meurtre de son fils, abattu de deux coups de fusil le 7 novembre 2012 alors qu'il promenait son chien à proximité de chez lui.

La cour d’assises se penchera sur une autre affaire d'assassinat dans laquelle Philippe Bézard sera jugé à partir du 21 novembre. Il est accusé d'avoir assassiné sa femme, Josiane Amoureux-Bézard, une Tullesaine de 59 ans. Les faits remontent au 9 janvier 2004 lorsque cette dernière disparaît soudainement. Alors que l'enquête envisage dans un premier temps la piste de l'enlèvement et de la séquestration, très vite les accusations s'orientent vers son époux avec qui elle avait entamé une procédure de séparation. Il vivait très mal cette situation et avait même incendié la voiture de Josiane un an auparavant, avant d'être placé en hôpital psychiatrique. De plus, l'ADN de Josiane a été retrouvé sur une couverture et dans le coffre de sa voiture qu'il avait pris le soin de nettoyer le jour de la disparition de Josiane. Il continue cependant de nier les faits

Mais avant cela, c'est un procès pour viol et agressions sexuelles qui s'ouvrira dès ce lundi et  conduira Philippe Zunino, un Sisteronais de 47 ans à la barre. Il est accusé d'avoir abusé « sexuellement » d'une de ses nièces (âgée aujourd'hui de 8 ans) puis d'avoir violé et agressé une autre fillette de 9 ans. Les faits auraient été commis entre janvier 2014 et juin 2016 à Sisteron et à Peipin. Ce sont les mamans des deux filles qui ont porté plainte, lançant ainsi une procédure à l'encontre du suspect. Philippe Zunino a depuis reconnu des mains baladeuses mais sans violence. Il sera jugé ces lundi et mardi. 

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