Hautes-Alpes / Yohann Métay à Risoul : le Trail sous un autre éclairage.

Du Mont Blanc à Risoul il n’y a qu’un saut de « Trailer »
Sur des terres de montagne et dans la station du festival de l’humour, ce one-
man-show trouve un sens accru et du mont Blanc à Risoul il n’y a qu’un saut de
« Trailer ».
Yohann Métay nous immerge dans une aventure physique et psychique originale
peu commune : celle d’un homme ordinaire en quête d’héroïsme. « La tragédie du dossard 512 » est un spectacle qui prend racine dans la tête d’un sportif
ordinaire qui rêve de grandeur. L’écriture semble déjantée et extraordinaire mais pourtant elle n’est jamais très éloignée de la réalité qui reste le fil conducteur d’un
récit rythmé, inventif sur un sujet qui ne prête pas forcement à rire.
Une aventure humaine qui parle à tous les « runners » du dimanche Yohann Métay nous décrit avec humour ce besoin viscéral qu’éprouvent certains
d’entre nous de se surpasser. La base du récit fantastique : l’Ultra-Trail du Mont-Blanc qui affiche au panthéon des Trails, 170 kilomètres de course à pied, 10 000
mètres de dénivelé cumulés, deux jours et deux nuits sans dormir avec comme unique récompense au bout de cet enfer : faire partie du cercle fortement
communautaire des « Finishers » et garder toute sa vie le sentiment d’une œuvre accomplie qui vous rend différent du commun des mortels.


Yohann Métay, pratiquant et finisher du Trail du Mont Blanc, intègre dans son programme tous les ingrédients qui entrent en scène dans la pratique du sport
extrême : les ressorts de la motivation, de la douleur et de la déraison. Il ne cache rien des dégâts physiques d’une telle épreuve, des limites de « l’esprit trail » dopé à la
testostérone et pas toujours très fraternel « voir la souffrance des autres, ça fait un bien fou », et de ce désir, parfois vain et presque enfantin, d’un moment de gloire
personnel.
Alors pourquoi tant d’efforts ? Pour l'orgueil, pour trouver un sens au temps qui passe, pour devenir quelqu'un... ?
Quand les fantasmes de gloire se confrontent aux limites du corps humain, que les hallucinations font parler les marmottes et que votre foie vous fait une crise de nerfs
digne des plus grandes tragédies antiques, il faut forcément en faire un spectacle... et comique si possible !
Dans une quête haletante du héros qui est en lui, il devra faire avec les crampes, les doutes, les autres coureurs, les hypoglycémies, les questions existentielles, les délires intérieurs pour atteindre son rêve : Finir... vivant ! Un spectacle où tout le monde se
reconnaît, même les plus sédentaires !
Ce spectacle a connu un très vif succès à la Comédie de Paris.
A Risoul : mercredi 27 Février à l’auditorium Léo Lagrange à 21h15. Place à retirer à
l’office du tourisme le jour même. Place Limités. Spectacle gratuit

 
One Man show
Risoul
Hautes-Alpes